Month: mars 2015

UN CHOIX IRRÉVOCABLE

Provenant de quelqu’un qui accordait auparavant du prix aux dieux ancestraux, l’affirmation que mon père de 90 ans a faite à la fin de sa vie était remarquable : « Quand je vais mourir, a-t-il articulé avec difficulté, personne ne devrait faire quoi que ce soit d’autre que ce que l’Église fera. Pas de propos d’un voyant, pas de sacrifices aux ancêtres, pas de rituels. Ma vie est entre les mains de Jésus-Christ, ainsi en ira-t-il de ma mort ! »

Regards bien dirigés

J’accorde beaucoup d’importance à l’excellence, et je dois même lutter contre le perfectionnisme de temps en temps. Mais il m’arrive de préférer la vitesse à la précision. La preuve, il y a tout plein de petits trous derrière les photos accrochées à mes murs. Il n’est donc pas surprenant de voir des photos tomber de temps à autre. Après tout, je ne peux pas m’attendre à grand‑chose d’une technique qui s’appuie sur une brosse à cheveux en guise de marteau, et sur un bon oeil au lieu d’un ruban à mesurer. Mes tentatives paraissaient simplement plus rapides que la précision de mesure.

SELON L’HORLOGE DE DIEU

Je rends visite à deux dames âgées de temps à autre. L’une d’elles est financièrement à l’aise, est en bonne forme pour son âge et vit chez elle, mais elle trouve toujours à redire de quelque chose. L’autre est infirme à cause de l’arthrite et sa mémoire est défaillante. Elle vit en s’accommodant de peu et garde sous la main un carnet lui rappelant ses rendez-vous. Pourtant, chaque fois qu’elle reçoit un visiteur dans son minuscule appartement, elle déclare toujours en premier lieu : « Dieu est tellement bon pour moi. » En lui tendant ce carnet lors de ma dernière visite, j’ai remarqué qu’elle y avait inscrit la veille : « Je sors manger demain midi. Merveilleux ! Un autre jour heureux ! »

Pas trop jeune

Des recherches récentes ont révélé ce que les adolescents désirent vraiment de la part des adultes dans leur vie. Les études de l’Institut de recherche ont permis de découvrir que les adolescents veulent que leurs parents et autres influenceurs plus âgées fassent ce qui suit : 1. Regarde‑nous. 2. Passe du temps avec nous. 3. Écoute‑nous. 4. Sois fiable. 5. Démontre de la reconnaissance pour ce que nous faisons. 6. Relaxe. 7. Démontre de l’intérêt. 8. Ris avec nous (et de toi‑même). 9. Demande‑nous de t’aider. 10. Mets‑nous au défi.

SIMPLEMENT FAIRE CONFIANCE

Lorsque nos enfants étaient jeunes, les amener chez le médecin était une expérience intéressante. La salle d’attente était remplie de jouets avec lesquels ils pouvaient s’amuser et de revues pour enfants que je pouvais leur lire. Jusquelà, il n’y avait pas de problème. Par contre, dès que je les prenais dans mes bras pour les faire entrer dans le cabinet, tout changeait. Soudain, leur plaisir se transformait en peur lorsque l’infirmière s’approchait d’eux avec en main la seringue nécessaire à leur vaccination. Plus elle approchait, plus ils resserraient leur étreinte autour de mon cou pour que je les réconforte, espérant probablement recevoir du secours, sans savoir que l’on agissait au mieux de leurs intérêts.

Mauvaises habitudes

Notre petite fille a toujours préféré dormir à plat ventre sans oreiller. Mais l’hiver dernier, elle a développé une maladie des sinus, et la seule façon d’arrêter sa toux pendant la nuit était de la coucher sur le côté la tête sur un oreiller. Ses six années à dormir à plat ventre sans oreiller sont devenues une habitude qui l’empêchait de rester dans cette position surélevée plus que quelques instants avant qu’elle ne se tortille et s’endorme sur le ventre.

REFLÉTER LE FILS DE DIEU

Le petit village douillet de Rjukan, en Norvège, est un endroit formidable où vivre, sauf durant les jours d’obscurité de l’hiver. Situé dans une vallée au pied du mont élevé Gaustatoppen, ce village ne reçoit directement aucun rayon du soleil pendant près d’une demi-année. Il y avait longtemps que les résidents envisageaient d’installer des miroirs au haut de ce mont pour réfléchir le soleil, mais ce n’est que récemment que ce concept est devenu faisable. En 2005, un artiste de la région a lancé « le projet Miroir » afin de réunir des gens en mesure de concrétiser cette idée. Huit ans plus tard, en octobre 2013, les miroirs sont entrés en fonction. Les résidents se sont rassemblés sur la place du village pour se baigner dans la lumière réfléchie.

Loi et grâce

Les élèves d’une école élémentaire chrétienne faisaient la queue devant une grande table pour prendre leur repas. Au bout de la table, il y avait une pile de pommes. Un enseignant avait placé une note sur le plateau de pomme : « Prenez‑en UNE seule. Dieu vous regarde. » À l’autre bout de la table, à côté d’un grand plateau rempli de biscuits aux pépites de chocolat, un étudiant futé avait placé cette note : « Prenez‑en tant que vous en voulez. Dieu surveille les pommes. »

FAMILLE DE FOI

Durant les années 1980, une classe de célibataires de notre Église est devenue une famille très unie pour beaucoup de gens ayant perdu leur mari ou leur femme à cause d’un divorce ou d’un décès. Lorsque quelqu’un déménageait, ses compagnons de classe faisaient des boîtes, transportaient des meubles et procuraient de la nourriture. Les anniversaires et les fêtes ne se célébraient plus en solitaire tandis que la foi et l’amitié s’unissaient pour créer une relation continue marquée par les encouragements. S’étant tissés dans l’adversité trois décennies plus tôt, de nombreux liens continuent aujourd’hui de s’épanouir et de soutenir des gens seuls et des familles.

En attente

En 2006, Trevor Thompson a interrogé 1 003 adultes pour déterminer ce qui suit : lorsqu’ils se trouvent dans la file d’attente d’un bureau ou d’un magasin, les gens perdent leur sang‑froid en moyenne après 17 minutes. Lorsqu’ils sont mis en attente durant un appel téléphonique, la plupart des gens perdent patience après 9 minutes. Les femmes perdent patience après 18 minutes dans une file d’attente. Et les hommes après 15 minutes. Les gens ayant fait des études universitaires et ceux ayant un revenu plus élevé perdent patience plus rapidement que ceux ayant un revenu et une éducation moins élevés.