J’en étais à ma neuvième semaine de grossesse lorsque je me suis mise à saigner. La peur de perdre notre bébé m’a saisie si fort que je pouvais à peine respirer. Cette nuit‑là, je parcourais frénétiquement l’Écriture afin d’y trouver du réconfort, lorsque j’ai ouvert ma Bible dans Genèse 26.24 : « L’Éternel lui apparut dans la nuit, et dit : Je suis le Dieu d’Abraham, ton père ; ne crains point, car je suis avec toi ; je te bénirai, et je multiplierai ta postérité. » Ces quelques mots ont calmé mon coeur affolé et j’ai réussi à dormir paisiblement.
Le lendemain matin, j’ai passé un scanneur d’urgence qui a confirmé que ma grossesse allait bien. Mais une surprise m’attendait : je ne portais pas un enfant, mais bien deux ! Plus tard, j’ai donné naissance à des jumeaux, un garçon et une fille. Voilà toute une bénédiction !
Nous lisons dans Genèse 22.1‑19 que Dieu a mis Abraham à l’épreuve en lui demandant d’offrir Isaac son fils unique en sacrifice. Lorsqu’Isaac a demandé à son père où était l’agneau pour l’holocauste, Abraham a répondu : « Mon fils, Dieu se pourvoira lui‑même de l’agneau pour l’holocauste » (v. 8). Puis, « ils marchèrent tous deux ensemble ».
Isaac a fait confiance aux paroles de son père, tout comme Abraham a fait confiance à la parole de son Dieu fidèle. Abraham savait que le Seigneur allait pourvoir à ses besoins, même si la situation semblait impossible et désespérée.
Ces jours‑ci, chaque fois que nous éprouvons des difficultés dans notre famille, je relis Genèse 26.24. C’est une promesse ferme de Dieu à laquelle nous pouvons nous fier. Répondre émotivement aux défis posés par la vie peut nous épuiser et nous rendre craintifs et vulnérables. Au lieu de cela, accrochons‑nous à la Parole immuable de Dieu et reposons‑nous sur ses promesses fidèles. Rappelez‑vous ses paroles : « [Ne] crains point, car je suis avec toi ; je te bénirai ».
Demandez à Dieu de vous donner un verset de la Bible auquel vous accrocher en temps de trouble. Comment la confiance en Dieu nous aide‑t‑elle à traverser paisiblement les difficultés que nous vivions ?