DANS LE QUARTIER
C’était l’événement dont tout le monde parlait dans le quartier. Un célèbre footballeur venait d’y emménager, à deux maisons à peine de chez moi. Nous l’avions vu à la télévision et nous avions lu au sujet de sa grande compétence sur le terrain, mais nous n’aurions jamais cru qu’il choisirait de résider dans notre quartier. Au début, nous nous attendions à lui souhaiter la bienvenue dans le quartier et à tous devenir de grands amis. Cependant, sa vie était manifestement beaucoup trop remplie pour que qui que ce soit d’entre nous en vienne à le connaître personnellement.
Vous lui appartenez
Qu’il est pénible d’être la propriété d’un autre être humain. Les esclaves sont des gens souffrant d’abus et de tristesse inimaginable parce que leur vie ne leur appartient pas en propre. On leur impose un logis, un travail et même un(e) époux(se). Ils n’ont rien à dire. Il est si difficile d’appartenir à quelqu’un que, même à notre époque, on exprime la domination d’une personne sur une autre en utilisant des paroles comme : « Suzanne tient Tom en laisse », ce qui signifie qu’elle lui fait faire ce qu’elle veut.
LES ODEURS DE L’ÉTABLE
Une étable ? Quel endroit pour donner naissance au Messie ! C’est en premier lieu des odeurs et des sons de bassecour dont notre Sauveur a fait l’expérience en tant qu’être humain. Comme les autres bébés, il se peut même qu’il ait pleuré en entendant les animaux et les inconnus passer près de son berceau temporaire.
Un Roi né pour tous
Première scène : Une étable à Bethléhem, en Judée. Un groupe de bergers s’agenouille devant un bébé endormi dans une mangeoire (Lu 2.8-20). La société de l’époque méprise ces bergers crasseux et malpropres, et ne peut concevoir qu’ils soient là. Comment peuvent-ils avoir obtenu un si grand privilège ?
PAIX DURABLE
La veille de Noël 1914, durant la Première Guerre mondiale, les fusils se sont tus au front ouest sur une distance de 48 km. Les soldats sortaient prudemment le nez hors de leurs tranchées tandis que quelquesuns en sortaient pour réparer leurs postes et enterrer les morts. À la tombée de la nuit, certaines troupes allemandes ont installé des lanternes et ont entonné des cantiques de Noël. Des hommes dans le camp britannique se sont mis à les applaudir et à les saluer.
Près du berceau
Les anges étaient à deux doigts de s’empoigner. Une multitude de petites filles vêtues de toges blanches et d’auréoles était rassemblée autour du berceau de la scène de la nativité de notre église. Malheureusement, quelques chérubins impatients ont décidé qu’ils voulaient mieux voir le bébé. Des poussées et des coups de coude s’ensuivirent. Finalement, une petite s’est tournée vers l’auditoire et a crié : « Maman ! » juste avant que le directeur sorte tout le monde de la scène.
CE QUI COMPTE RÉELLEMENT
Lorsque nos enfants vivaient à la maison, une de nos traditions du matin de Noël parmi celles qui nous tenaient le plus à cœur était des plus simples. Nous réunissions la famille autour de l’arbre de Noël, et à la vue des cadeaux que nous recevions les uns des autres, nous lisions ensemble l’histoire de Noël. C’était un doux rappel du fait que, si nous nous offrons des cadeaux, ce n’est pas parce que les rois mages ont apporté des présents à l’enfant Christ. Les cadeaux d’amour que nous nous offrions reflétaient plutôt le Cadeau infiniment plus grand que Dieu nous a fait de son amour.
Hommes de bien
La première ligne de la chanson « Holding Out for a Hero » (Attendre un héros) demande : « Où sont passés tous les hommes de bien ? » C’est une question pertinente dans un monde qui a connu plus que sa part d’hommes passifs ou violents. Heureusement, les « hommes de bien » ne sont pas aussi rares que certains le présument. Pensez à Joseph, époux de Marie et beau-père de Jésus. Ce qu’il a fait après avoir appris que sa future épouse était enceinte est tout simplement admirable.
RAPPELEZ-VOUS L’EMBALLAGE
Chez moi, certaines choses se reproduisent chaque année à Noël. Parmi elles se trouve l’exhortation que ma femme, Martie, adresse à nos enfants et à nos petits-enfants lorsqu’ils s’attaquent à leurs cadeaux : « Conservez le papier d’emballage pour que nous le réemployions l’année prochaine ! » Martie se plaît à offrir de beaux cadeaux, mais l’emballage lui plaît également. La présentation fait partie de la beauté du cadeau.
De grandes attentes
La plupart des parents ont de grandes attentes envers leurs enfants. Je suis sûr que les premiers parents du monde, Adam et Ève, fondaient de grands espoirs sur leur premier-né. Cela est visible dans la réponse d’Ève : « J’ai acquis un homme de par l’Éternel » (Ge 4.1). Le réformiste Martin Luther a enseigné que cette interprétation ne saisissait pas tout à fait l’intensité de l’optimisme dont Ève faisait preuve envers son premier-né. Connaissant la promesse de Dieu d’un Sauveur (3.15), elle croyait honnêtement que son fils était le Messie promis. En un sens, Ève a dit : « J’ai eu l’homme du Seigneur ! » Ou comme il est écrit dans les notes de bas de page de la New American Standard Bible : « J’ai acquis un homme, le Seigneur ! » Un commentateur biblique l’a traduit ainsi : « Le voici. Le Rédempteur est ici. »