Un acteur doué de la région a été invité à jouer, à l’église de mon ami, le rôle de Scrooge dans une adaptation du livre de Charles Dickens, Un conte de Noël. L’histoire révisée comportait une scène où son personnage hargneux fond en larmes, confesse son péché et reçoit Jésus comme son Sauveur. À chaque répétition, l’acteur peinait à jouer la scène, puisqu’il n’était pas un croyant en Christ. Cependant, lors de la première, alors qu’il prononçait les paroles de repentance et d’acceptation du don du salut de Dieu, le Saint-Esprit est entré dans son coeur et l’homme a donné sa vie à Jésus !
En cette période de Noël, je me demande combien d’entre nous « jouent » encore « le rôle » sans n’avoir jamais véritablement reçu Jésus comme Sauveur. Bien sûr, on peut adopter un « comportement religieux », mais nos coeurs restent, en fait, éloignés de Dieu (2 Ti 3.5). Nous n’avons jamais vraiment cru, donc nous n’avons pas réellement été sauvés (Ro 10.9).
L’apôtre Jean nous révèle un moyen infaillible de déterminer si nous avons donné le devant de la scène à Jésus ainsi que tout notre être. Il a écrit : « Si nous gardons ses commandements, nous savons par cela que nous l’avons connu. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui » (1 Jn 2.3,4).
Il a ensuite insisté sur le commandement de « s’aimer les uns les autres » (v. 7), affirmant que Jésus y a obéi (v. 8). Vivez-vous une vie d’amour et d’obéissance envers Dieu ? Aimez-vous réellement les autres en lui ?
Comme Jean l’a mentionné : « Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même » (v. 6). Pour suivre véritablement l’exemple de Christ, nous devons premièrement le connaître en tant que notre Sauveur. Puis, nos paroles et actions doivent jaillir d’un coeur qui révèle notre obéissance à lui, sans tenir de rôle, mais en le vivant réellement.
En quoi votre vie démontre-t-elle à Dieu et aux autres que vous avez reçu le salut par Jésus ? Pourquoi est-ce que le fait de le suivre dans l’obéissance est une indication claire de notre foi ?