Lors d’un récent week-end de retraite, quelques amis et moi avons lu les Évangiles à haute voix. Le chalet que nous avions loué, situé dans un décor enchanteur, appartenait à une communauté religieuse. Nous avons assisté à quelques-uns de leurs services et avons enduré leur adoration terne et sans joie. Plus tard, lorsque nous nous sommes entretenus avec les dirigeants des services, nous avons découvert que les valeurs qu’ils prônaient ne correspondaient pas du tout au christianisme biblique. À ce moment-là, nous avons réalisé qu’il n’y avait pas que leur louange qui manquait de vraie vie.
En s’adressant aux croyants de Corinthe Paul déclare qu’ils appartiennent à Jésus-Christ (1 Co 3.23). Ils ont été délivrés de leurs péchés par lui, ils sont en lui, et sont « cohéritiers » (Ép 3.6). Quelles vérités formidables qui suscitent la joie ! Cela devrait inciter tous les croyants à adorer Jésus sincèrement et passionnément.
L’instruction qui suit dans les autres chapitres est basée sur les vérités fondamentales qui se trouvent dans 1 Corinthiens 1. Il s’agit notamment du fait que les croyants « ont été sanctifiés en Jésus-Christ » (v. 2). Nous devons être « purs et irréprochables pour le jour de Christ » (Ph 1.10). Des vies comme celles-là sont le reflet des commandements justes et des enseignements que renferment les Évangiles et la Parole de Dieu.
La vraie vie en Christ va au-delà des simples louanges de mauvaise odeur dépourvues de sincérité, et elle ne nous appelle certainement pas à redéfinir nos valeurs en fonction de nos désirs. Elle est exprimée par d’ardentes louanges au Père, au Fils et au Saint-Esprit. Elle brille par la vie de ceux qui suivent les commandements de Dieu avec application et obéissance, « dans l’attente où [ils sont] de la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Co 1.7). C’est la vie dont Jésus parle dans les Évangiles – la vraie vie !
De quelle façon votre adoration reflète-t-elle votre joie en Christ ? Pourquoi est-il essentiel de ne pas mettre en pratique une version de la Parole de Dieu altérée par nos mauvais désirs ?