Mon ami est entrepreneur et ses employés ont deux règles à respecter : « Règle no 1 : Le patron a toujours raison. Règle no 2 : S’il a tort, référez-vous à la règle no 1. » On sait tous qu’il dit ça pour rire, mais ces paroles expriment le souhait de la plupart d’entre nous.

La pensée « Je suis incapable de faire le mal » a occupé l’esprit du roi David pendant un certain temps. Bien qu’il ait menti, commis l’adultère, trahi et tué un ami, il vivait comme s’il était innocent. Aussi, le prophète Nathan s’est-il retrouvé avec une lourde tâche sur les épaules (2 S 12.1). Comment faire face à l’homme le plus puissant du royaume et le pousser à confesser les crimes qu’il avait délibérément cachés ? Un tel affront envers le roi était passible de mort.

Nathan s’est approché de David et lui a raconté l’histoire d’un pauvre berger qui n’avait qu’une petite brebis qu’il aimait comme sa fille (v. 3). Il n’était pas rare que les bergers aient un agneau tout spécial comme animal de compagnie. Ayant lui-même été berger (1 S 17.15), David pouvait ressentir le lien émotionnel très fort entre l’homme et sa brebis (2 S 12.5,6).

L’histoire de Nathan nous amène à réfléchir à l’horreur de tuer un animal de compagnie. Le meurtre de l’agneau innocent a révélé la monstruosité du péché de David tout en évoquant le meurtre d’un autre agneau innocent et bien-aimé 1 000 ans plus tard. Cette mort dévoile la laideur de nos propres péchés (1 Pi 1.18.19 ; 1 Jn 2.2).

David avait dissimulé ses transgressions (Ps 32.3), mais elles étaient toujours « nombreuses devant [Dieu] » (És 59.12). Dieu voit tous nos péchés (Ps 90.8). On ne peut pas se contenter de vivre comme si on n’avait rien fait de mal (Jé 2.35 ; 17.9,10). Confessons maintenant nos péchés et recevons la miséricorde et le pardon de Dieu (Pr 28.13 ; 1 Jn 1.8-10).