Tout le monde veut savoir de quoi aura l’air le ciel, et au cours des dernières années, une série de livres ont promis de nous le dévoiler. Don Piper a été le premier avec son 90 Minutes in Heaven (90 minutes au ciel). Ce livre à succès a été suivi de The Boy Who Came Back from Heaven (Le garçon qui a vu le ciel) et Heaven is for real (Le ciel existe), qui ont été reçus avec enthousiasme par les lecteurs à la suite de leur publication. Un autre livre a littéralement pris la direction opposée, 23 Minutes in Hell (23 minutes en enfer).

Ces livres, qui prétendent livrer un récit de l’au-delà obtenu directement de la source, en ont encouragé plusieurs, mais je vais limiter mes mots à ce que renferme l’Écriture. Lisez Luc 23.43 ; 2 Corinthiens 5.6-8 ; Philippiens 1.21-23 et 1 Thessaloniciens 4.14, et vous découvrirez que l’une des choses que l’Écriture révèle à propos du ciel c’est qu’il est l’endroit où nous sommes avec le Seigneur. Cela est suffisant, puisque la présence du Seigneur est ce qui fait du ciel « le ciel ». Pourquoi Lazare n’était-il donc pas contrarié lorsque Jésus l’a ressuscité des morts ? Pourquoi ne s’est-il pas plaint ? Je pense qu’il était peut-être heureux de revenir à la vie parce que Jésus était . La maison de Lazare à Béthanie est devenue un coin de paradis.

Apocalypse 6.9-11 nous offre un autre aperçu du ciel. Jean écrit au sujet des saints martyrs qui crient au Seigneur : « Jusqu’à quand, Maître saint et véritable, tarderas-tu à juger, et à tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre ? » Ils ne souffrent pas, puisqu’ils ont été délivrés de l’emprise du péché. Mais ils ne sont pas totalement satisfaits non plus. Aussi formidable soit-il d’être une âme désincarnée au ciel, il y a beaucoup mieux : être une personne complète sur cette terre.

Ces saints prient donc pour le retour de Jésus et la résurrection de leur corps. Joignons-nous à eux dans la prière qui clôture l’Écriture : « Amen ! Viens, Seigneur Jésus ! » (Ap 22.20.)