L’été dernier, j’ai essayé de faire pousser des tomates (encore une fois). J’ai acheté des pousses de variétés anciennes et une jardinière de bois. J’avais discuté avec un ami agriculteur des meilleures méthodes, et j’ai même préparé un mélange d’engrais biologique qui était censé faire croître mes plants. La saison de croissance ayant toutefois pris fin, j’avais cueilli au total une seule tomate, une maigre petit chose pas plus grosse qu’une balle de golf.

Un jardin doit également être aménagé en conséquence, creusé dans la terre avec soin et attention. Ésaïe a dit à Israël : « Portez les regards sur le rocher d’où vous avez été taillés, sur le creux de la fosse d’où vous avez été tirés » (51.1). J’ai des voisins jardiniers qui doivent sûrement ressentir la joie que Dieu a connue lorsqu’il a donné vie à un magnifique jardin.

Quand Ésaïe a parlé d’un jardin, il a décrit un paysage verdoyant, fertile et débordant de beauté. Ce jardin c’est Israël, le peuple élu de Dieu. C’est dans un jardin que Dieu a rencontré pour la première fois les êtres humains qu’il a créés, et depuis, le jardin fertile sert toujours d’image guide pour le monde et les gens que Dieu aime (Ge 1 – 2).

Malheureusement, Israël a fui Dieu, ce qui a eu pour résultat de laisser leur jardin en mauvais état. Mais le prophète a promis que « l’Éternel [aura] pitié de Sion, […] de toutes ses ruines » (És 51.3).

Dieu n’a pas abandonné son jardin, son peuple. Car il n’abandonne pas ses promesses. Lorsque l’oeuvre de Dieu sur cette terre sera achevée, la terre déserte et aride produira à nouveau des fruits en abondance et le puissant parfum d’Éden. Lorsque le Maître Jardinier aura terminé son travail, la terre aride d’Israël sera semblable « à un jardin de l’Éternel » (v. 3).

Dieu désire que le monde entier soit son jardin. Un jour il le sera.