Il y a un an, mon père est décédé du cancer du pancréas. Lorsque nous sommes arrivés près de la tombe pour l’enterrement privé familial, le directeur funéraire nous y attendait avec les cendres de mon père. C’était la première fois que nous voyions la petite urne qui contenait ses cendres. Je me suis tout à coup senti accablé de chagrin. Un membre bienveillant de ma famille m’a regardé dans les yeux et m’a calmement dit ces mots simples, mais rassurants : « Souviens-toi que papa n’est pas là. »

Quand je repense à cette journée, la scène d’une autre tombe me vient à l’esprit. C’était tôt le matin, il faisait encore sombre dehors. Quelques femmes étaient allées au tombeau qui renfermait le corps de leur ami cher, leur Seigneur Jésus. Mais lorsqu’elles sont entrées dans le sépulcre, elles ont découvert que son corps avait disparu (Lu 24.1-3).

Tout à coup, « deux hommes leur apparurent, en habits resplendissants » et leur dirent : « Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? Il n’est point ici, mais il est ressuscité » (v. 4-6).

Je sais que je verrai mon père à nouveau. Grâce à la résurrection de Jésus, le jour viendra où nous serons réunis, et nous ne serons plus jamais séparés. Et même si je visite encore la tombe de mon père à l’occasion (ainsi que celle de ma mère juste à côté), je sais que je ne peux pas l’y trouver puisqu’il n’est pas là.

Mais contrairement à la localisation de mon père, je peux trouver Jésus. Il est sorti de sa tombe. Et puisqu’il est vivant, quiconque le cherche aujourd’hui peut le connaître. Il est notre Créateur souverain, notre Roi qui règne, et notre Sauveur plein de grâce, qui se révèle à ceux qui le cherchent « de tout [leur] coeur » (Jé 29.13). Lui seul peut procurer la paix, l’espoir et le réconfort qui nous soutiennent le long des vallées sombres de notre vie.