Alors que j’attendais que le mécanicien permute les pneus de ma voiture, j’ai engagé la conversation avec un homme qui se trouvait dans la salle d’attente. Cela faisait quelques jours que Troy visitait ma ville lorsqu’il s’est aperçu que son véhicule avait besoin d’être réparé. Après avoir causé de tout et de rien, le Saint-Esprit m’a poussé à aller plus loin et j’ai pu lui partager ma foi en Jésus. Nous nous sommes laissé nos coordonnées, et plus tard, il m’a envoyé un courriel contenant ces mots : « Mon séjour dans [ta ville] a été super, mais tu es la seule personne qui m’ait parlé de Jésus. Les autres ont parlé de leur Église ».

Je suis si reconnaissant d’avoir ressenti la liberté de parler de Jésus à Troy. Cela n’a pas toujours été le cas. Avec cela à l’esprit, je pense à un homme avec qui Jésus s’est déjà entretenu, et qui m’apporte beaucoup d’encouragement (Jn 5.5). Jésus a rencontré cet homme… à la piscine de Béthesda, un endroit où « des malades, des aveugles, des boiteux, des paralytiques » se rassemblaient et espéraient obtenir la guérison (v. 3,7).

Jésus a demandé à l’homme : « Veux-tu être guéri ? » (v. 6.) L’homme a répondu en lui déclarant qu’il ne pouvait pas se rendre dans, ce qu’il croyait être, les eaux curatives de la piscine lorsqu’elles sont agitées (v. 7). Jésus lui a simplement dit de prendre son lit et de marcher jusque chez lui (v. 8). L’« homme fut guéri » (v. 9).

Mais les dirigeants juifs l’ont vu emporter son lit, ce qui contrevenait aux lois du sabbat (v. 10). Ils ont interrogé l’homme sur l’identité de celui qui l’avait guéri, mais il n’en savait rien. Lorsque Jésus l’a rencontré à nouveau, l’homme a appris son nom (v. 14), et il « annonça aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri » (v. 15).

J’aime l’exemple de cet homme ! Il a simplement parlé de Jésus aux autres et de ce qu’il avait réalisé dans sa vie. Faisons la même chose aujourd’hui.