Maman, regarde-moi ! Un jour ou l’autre, la phrase retentit dans la maison alors que nos enfants essaient de nous impressionner ou font quelque chose de nouveau. Partager nos moments de réussite avec ceux qui croient en nous et qui nous encouragent à chaque effort est fantastique. Dernièrement, alors que mon mari et moi traversions une épreuve de foi dans nos ministères, j’ai pris conscience que Dieu m’appelle à agir de façon à ce que je puisse toujours dire à mes enfants : « Regardez-moi. »
L’une des plus grandes ruses de l’ennemi au coeur de l’épreuve est de nous persuader que nous sommes seuls. Ce faux sentiment de solitude attire de nombreux tourments. Nous pouvons entretenir la pensée que Dieu nous a abandonné et qu’il nous laisse seul dans ce désert (Ps 94.14 ; És 43.1,2). Nous pouvons croire que nous sommes la seule personne au monde à vivre une telle chose (Ec 1.10 ; 1 Co 10.13). Enfin, l’ennemi parvient à nous centrer sur nous-mêmes au point que nous oublions à quel point nos actions ont des répercussions sur ceux qui nous entourent.
Jésus savait que le monde observerait ceux qui veulent le suivre. Avant la transfiguration, Jésus avait passé beaucoup de temps à parler des valeurs de son royaume, dont quelques-unes traitaient de la souffrance et du deuil (Mt 5.3,4,10-12).
Lorsque nous affrontons des difficultés et de l’injustice dans notre vie, nous devons rester conscients que Dieu ainsi « qu’une grande nuée de témoins » (Hé 12.1-3) nous observent. Ce n’est pas notre peur de l’échec qui nous rappelle cette vérité, mais l’encouragement à persévérer avec la puissance du Saint-Esprit. Grâce à lui, nous pouvons traverser la vie d’une manière digne de la croix (Ép 4.1 ; 1 Th 2.10-12).
Pourquoi notre première réaction dans l’épreuve est-elle la frustration ou la consternation ? Le fait de savoir que les autres vous observent vous aide-t-il à voir ces difficultés comme des opportunités de révéler la grandeur de Dieu ?