La Bible est parfois intimidante. Certaines déclarations me font sentir coupable, telles : « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait » (Mt 5.48) ; « Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite » (1 Pi 1.15) ; « Je garderai ta loi constamment, à toujours et à perpétuité » (Ps 119.44) ; « Au milieu de la nuit je me lève pour te louer, à cause des jugements de ta justice » (v. 62) ; « Je suis plus instruit que tous mes maîtres, car tes préceptes sont l’objet de ma méditation » (v. 99) ; « J’observe la loi et la justice » (v. 121).
Cependant, ces passages servent également à nous aider et à nous encourager. Le Psaume 119 exprime les désirs et les réflexions d’un homme qui lutte et qui demande de l’aide à Dieu. « Puissent mes actions être bien réglées, afin que je garde tes statuts ! » (v. 5.) C’est un cri auquel je peux m’identifier. « Je te cherche de tout mon coeur : ne me laisse pas m’égarer loin de tes commandements ! » (v. 10.) Oui ! C’est ma prière. « Tes mains m’ont créé, elles m’ont formé ; donne-moi l’intelligence, pour que j’apprenne tes commandements ! » (v. 73.) Cet homme est comme moi !
Les déclarations « impossibles », celles qui semblent déclarer de façon absolue la droiture et la fidélité envers Dieu, constituent un idéal. C’est mettre en mots les buts à atteindre. Nous voulons un Dieu parfait. La dure réalité des normes parfaites de Dieu nous montre que nous avons besoin d’un Sauveur. Plus le temps passe, plus nous sommes conscients que nous n’y arriverons pas seuls !
Ainsi, le plus long des psaumes avec ses aspirations à la perfection « impossibles » conclut très humainement : « Je suis errant comme une brebis perdue : cherche ton serviteur, car je n’oublie point tes commandements » (v. 176).
De quoi vous sentez-vous coupable ? Pourquoi ? Que ferait le psalmiste d’un tel sentiment de culpabilité ?