J’ai été élue il y a à peine trois mois au poste de diaconesse de la jeunesse dans mon église locale, et déjà, trois personnes désirent se retirer de leur ministère. D’autres sont parties en mission. J’étais comme un général qui tente de se préparer pour la guerre, mais qui perd tous ses soldats.
J’étais découragée jusqu’à ce que j’étudie Amos 7.10‑17. Le prophète était un berger de Tekoa (en Judée) à qui Dieu avait demandé de prophétiser au nord du royaume d’Israël. Pendant son ministère, Amatsia a donné une image terriblement fausse de lui, ce qui a eu pour effet de déformer son message et de semer des doutes sur ses motifs (v. 10). Étant donné les circonstances, Amos aurait pu se décourager. Son ministère n’était pas apprécié.
Amatsia a ensuite ordonné à Amos de retourner chez lui (v. 12). Il disait en quelque sorte : « Amos, quitte cet endroit où ton message n’est pas reçu. Retourne chez toi, là où tout est si familier et sécurisant ! » Toutefois, Amos n’a pas bougé. Dieu lui avait donné une mission, et il savait qu’il était exactement là où Dieu voulait qu’il soit (v. 15).
L’enseignant de la Bible Alistair Begg a dit : « Lorsqu’une personne s’implique vraiment dans le service pour Dieu, il vivra de l’opposition, de la persécution et des épreuves. C’est pourquoi il n’y a pas de meilleur endroit pour servir Dieu que l’endroit où il vous a placé. »
En réfléchissant à mon rôle dans l’Église, je réalise que j’étais dans l’erreur. Ce n’est pas moi le général de l’armée, c’est Dieu, et il est à l’oeuvre dans son Église afin de la « faire paraître devant lui, glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irréprochable » (Ép 5.27).
Il faut que nous puissions dire : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi » (2 Ti 4.7). Alors, battez-vous ! Courez ! Gardez la foi !
Qu’est-ce qui pourrait vous décourager de combattre le bon combat pour l’Évangile ? Qu’est-ce qui vous permet de persévérer ?