L’ambition est-elle mauvaise ? Est-il répréhensible de chercher à exceller et à être le meilleur ? C’est possible. La différence entre la bonne et la mauvaise ambition tient à l’objectif que nous poursuivons et aux motifs qui nous habitent, à savoir si nous recherchons la gloire de Dieu ou la nôtre.
Paul nous dit que les chrétiens doivent vivre de façon à « plaire à Dieu » (1 Th 4.1). Chez certains, le désir de lui plaire vient de leur transformation instantanée lors du salut ; chez d’autres, cette transformation est ponctuée de faux pas et de faux départs. Or, qu’elle soit instantanée ou graduelle, le chrétien doit poursuivre les objectifs de Dieu, et non des objectifs égoïstes.
Ainsi, en milieu de travail, nous nous demandons : En quoi ce changement d’emploi m’aidera-t-il à servir les gens et à glorifier Dieu ? L’ambition axée sur Dieu est orientée vers l’extérieur, c’est-à-dire vers lui et les autres, ce qui nous pousse continuellement à nous demander quels dons il nous a confiés et à quelles fins il désire nous utiliser.
Paul nous propose d’œuvrer « avec simplicité de cœur, dans la crainte du Seigneur » (Col 3.22). Peu importe ce que nous faisons – dans la salle du conseil, sur les quais, partout où nous travaillons –, nous devons le faire comme si nous agissions au service de Dieu (v. 23,24).
Nous le glorifions et goûtons le plus sa présence lorsque nous cherchons avec ferveur et excellence à lui plaire et non à nous-mêmes, à le servir et non à servir nos intérêts, car il mérite le meilleur de nous-mêmes.
—Eli Stanley Jones, missionnaire