D’une manière peu orthodoxe, les Athletics d’Oakland se sont bâti en 2002 une équipe de baseball gagnante. L’équipe venait de perdre trois excellents joueurs et n’avait pas les moyens d’engager de joueurs vedettes. Son directeur-gérant, Billy Beane, s’est servi de statistiques souvent négligées pour former un groupe de joueurs moins connus, n’étant plus « de la première jeunesse » ou que les autres équipes ne jugeaient pas assez bons pour les repêcher. Or, cette équipe incongrue a remporté vingt matchs de suite, jusqu’à gagner le championnat de sa division et 103 matchs en tout.

Cela me rappelle un peu la façon dont Jésus s’est bâti une « équipe » de disciples. Il y a inclus de rudes pêcheurs de la Galilée, un zélote et même un publicain méprisé du nom de Lévi (Matthieu) : « Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages » (1 Co 1.27). Dieu s’est servi de ces hommes dévoués (exception faite de Judas) pour lancer un mouvement d’une telle incidence que le monde n’a plus jamais été le même depuis.

La leçon à en tirer ? Il nous arrive parfois de rechercher la compagnie des célébrités, des gens influents et des riches, ayant tendance à faire fi des gens au statut moindre et de ceux qui sont physiquement limités.

Or, Jésus choisit d’intégrer dans son équipe certaines des personnes les moins populaires de la société, traitant tout le monde sur un pied d’égalité. Grâce à la puissance et à la direction de l’Esprit, nous pouvons nous aussi honorer tout le monde de la même façon.