DEMI-TOUR
Bill était un de mes amis du séminaire qui était venu à Christ en se détournant d’un style de vie véritablement impie. Voici comment il le décrivait : « Je conduisais dans une rue en buvant une bouteille de cognac en compagnie de la femme d’un autre. En voyant des chrétiens sur le trottoir en train de témoigner de Christ à des passants, je suis passé près d’eux et je leur ai crié : « Imbéciles ! » À peine quelques semaines plus tard, je me suis néanmoins retrouvé à genoux dans une église en train de demander à Christ de devenir mon Sauveur et mon Seigneur. La conversion de Bill l’a amené à renoncer à ses anciennes voies et à vivre une nouvelle vie en Christ. Cela a marqué un grand tournant dans sa vie.
LAVER LE SABLE AURIFÈRE
Tandis que nous étions en vacances en Alaska, nous avons visité une mine d’or de l’Eldorado située à proximité de Fairbanks. Après en avoir fait le tour et avoir vu la démonstration de techniques minières employées à l’époque de la Ruée vers l’or, nous avons eu la possibilité de laver un peu de sable aurifère. On remettait à chaque personne une batée, un sac de terre et des pierres. Après avoir versé le contenu du sac dans la batée, nous y versions de l’eau d’un abreuvoir et nous faisions tourbillonner le tout afin de remuer la vase et de permettre à l’or, qui est lourd, de descendre au fond. Or, même si nous avions regardé faire des experts, nous avons peu progressé. La raison ? Redoutant de laisser passer quelque chose de précieux, nous refusions de jeter des pierres sans valeur.
À SATIÉTÉ
Un de mes amis qui vit à Singapour m’a parlé d’une vieille salutation chinoise. Au lieu de demander :« Comment allez-vous ? » les gens demandent : « Avez-vous mangé à satiété ? » Cette salutation remonte probablement à une époque où la nourriture était rare et beaucoup de gens ignoraient quand ils auraient leur prochain repas. Lorsque de la nourriture était disponible, il était sage de manger à satiété.
BIEN SERVIR AVEC JOIE
Il y a onze ans aujourd’hui, un de mes bons amis est sorti faire son jogging à midi et n’en est jamais revenu. Kurt De Haan, qui était l’éditeur en chef du Notre Pain Quotidien , est mort d’un infarctus par ce jeudi ensoleillé. Nous sommes quelques-uns à avoir travaillé avec Kurt et à conserver encore des notes de service de lui dans notre bureau.
LA NOUVELLE NORMALITÉ
Formé pour faire du counseling auprès des gens traumatisés et endeuillés, un pasteur a fait remarquer que le plus grand défi des gens qui souffrent consiste rarement à surmonter la douleur immédiate que cause le deuil. En fait, leur plus grand problème consiste à s’adapter au nouveau genre de vie qui s’ensuit. Il se peut que ce qui a déjà été normal ne le soit plus jamais. Ainsi, le défi à relever pour ceux qui offrent leur aide consiste à aider les personnes qui souffrent à établir une « nouvelle normalité ». Il peut s’agir d’une nouvelle normalité qui n’inclut plus une santé robuste, une relation chérie ou un emploi satisfaisant. Ou encore, il peut s’agir de vivre sans l’être cher que la mort a emporté. La gravité de tels deuils nous oblige à vivre un genre de vie différent – peu importe combien cela nous dérange.
INACCESSIBLE
À douze ans, j’étais curieuse d’en savoir plus sur la bible que mon père a reçu en cadeau de l’usine de papier où il avait travaillé lorsqu’il avait pris sa retraite. On la lui avait remise dans un coffret de cèdre spécial. On pouvait y lire The Holy Bible (La Sainte Bible), et j’ai présumé que le mot « sainte » signifiait qu’elle m’était inaccessible. Ce qui ne m’a toutefois pas empêchée d’y jeter un coup d’œil. Au centre de la bible se trouvait une image de Jésus sur la croix et les paroles de Jean 3.16. Cette page était également couverte d’une pellicule de plastique rouge transparent qui, selon moi, indiquait qu’il avait versé son sang et qu’il était mort.
SANS DORMIR AU CIEL
L’une des parties les plus dangereuses d’un vol consiste à atterrir. Tandis que l’avion approche du sol, l’espace aérien devient plus congestionné, les conditions météorologiques au sol risquent d’être bien pires que celles à 9000 mètres d’altitude et il se peut qu’il y ait encore d’autres avions sur les pistes d’atterrissage. Les pilotes doivent donc se fier au contrôleur aérien pour coordonner tous les détails, afin que tous les avions atterrissent sans causer d’incident. Sans le contrôleur aérien, le chaos serait inévitable.
RISQUÉ
Tandis que la crise financière s’aggravait en 2010, on a enquêté sur des dirigeants d’une société bancaire mondiale qui ont leurré leurs clients quant aux risques que comportaient certains placements qu’ils vendaient. La société bancaire leur promettait un haut rendement en sachant que leurs placements seraient déficitaires, dépossédant ainsi les acquéreurs.
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UN DESSIN DE DIEU
Un jour, après avoir décapuchonné un marqueur orange, mon tout jeune fils a dessiné son père. Sur son dessin, on pouvait voir des yeux, un nez et une bouche, se trouvant tous à l’intérieur d’un cercle surmontant deux longues allumettes (il m’a fait savoir qu’il s’agissait des jambes). Même s’il méritait des honneurs pour ses efforts, il manquait à son dessein les détails qui l’auraient fait ressembler un tant soit peu à mon mari : des yeux bleus, un sourire confiant et une chevelure argentée.