À cause de son arthrite, Roger ne supportait plus les hivers de l’Illinois, si bien qu’il a déménagé dans la ville au climat tropical de Bangkok, en Thaïlande. Un jour, il s’est rappelé la chanson préférée de sa grand-mère : « What You Are » (Ce que tu es) : Ce que tu es parle si fort que le monde n’entend pas ce que tu dis ; il te regarde marcher, sans écouter ce que tu dis ; il te juge chaque jour d’après tes actions.
Cette chanson a poussé Roger à nourrir les sans-abri vivant le long d’un segment de route de trois quarts de kilomètre. Chaque matin, il servait un repas chaud à plus de 45 familles. Des années plus tard, une sans-abri en est venue à connaître Jésus comme son Sauveur et est allée trouver Roger pour le remercier de lui avoir fait découvrir l’amour de Christ.
Dans l’épître de Jacques, on nous dit clairement que la foi sans les oeuvres est morte (2.7). Cela ne signifie pas que les oeuvres nous conduiront à la foi, mais que les bonnes oeuvres confirmeront la réalité de notre foi. Il est facile de dire que nous croyons en Dieu, mais seules nos oeuvres peuvent prouver la véracité de nos paroles. Abraham en a été un exemple. Il ne s’est pas contenté de parler de sa foi ; il en a fait la démonstration en étant disposé à renoncer à son fils unique pour obéir à Dieu (Ja 2.21-24 ; voir Ge 22.1-18). Et la vie d’Isaac a été épargnée.
Aujourd’hui, comment pouvons-nous démontrer activement notre amour envers Dieu et notre foi en lui ?
ni la foi ou les oeuvres, mais la foi qui oeuvre.