Dans certaines cultures, le titre apparaissant sous votre nom sur votre carte de visite est très important. Il précise votre rang. La manière dont on vous traite dépend de votre titre, par rapport aux gens de votre entourage.
Si Paul avait eu une carte de visite, elle l’aurait identifié comme « apôtre » (1 Ti 1.1), c’est à dire « envoyé ». Il employait ce titre non par orgueil, mais avec étonnement. Il n’a pas mérité ce rang, il lui a été conféré « par ordre de Dieu notre Sauveur et de Jésus-Christ ». Autrement dit, son ordination était à caractère non humain, mais divin.
Par le passé, Paul avait été « un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent » (v. 13). Il a dit qu’il se considérait comme le « premier » des pécheurs (v. 15). Toutefois, en raison de la miséricorde de Dieu, il était maintenant apôtre, un de ceux à qui l’« immortel, invisible, seul Dieu »
(v. 17) avait confié l’Évangile de gloire et qu’il avait envoyé pour propager cet Évangile.
Le plus étonnant, c’est que le Roi des rois nous envoie tous dans le monde comme il l’a fait de l’apôtre Paul (Mt 28.18-20 ; Ac 1.8). Reconnaissons donc avec humilité à notre tour que nous ne méritons pas non plus que Dieu nous confie un tel mandat. C’est un privilège pour nous de les représenter, lui et sa vérité éternelle, en parole et en action, chaque jour, auprès des gens qui nous entourent.
Ne le gardez pas pour vous-même.
Robert F. LOSIER le 10 juin 2011 à 9:16
Je vous remercie en louant Dieu qu’Il vous ait mis à coeur de faire ce travail de traduction dans la langue de Molière.
Tant pour nous, Canadiens francophones, que pour tous les Pays où se parle le français, la proclamation de la Parole de Dieu et de la Bonne Nouvelle de Jésus demeure le principal défi missionnaire. Et ça, tout près de chez-nous, demeure une population où seulement l,5% affirme être né de nouveau.
Que Dieu continue de bénir l’ouvrage de nos mains, en Jésus,
Robert