Si vous êtes comme moi, une bonne affaire n’a rien pour vous déplaire. Je ne parle pas ici uniquement d’un achat à bon prix, mais aussi lorsque j’obtiens quelque chose de formidable sans avoir à donner en retour. Si vous pouvez vous identifier à ce genre de bonne affaire, vous comprendrez ce que se disait le fils prodigue lorsqu’il a décidé de rentrer à la maison.

À l’époque, il y avait trois genres de serviteurs : les ouvriers de jour qui étaient rémunérés chaque jour ; les serviteurs rémunérés qui travaillaient de longues heures sur la propriété, mais qui vivaient pleinement indépendants en ville ; et les esclaves qui vivaient sur la propriété et qui se donnaient entièrement au service de la famille.

Quand le fils prodigue a touché le fond, il est intéressant de remarquer qu’il avait l’intention de demander s’il pouvait être comme un serviteur rémunéré. Et pourquoi pas un esclave reconnaissant ? Certains commentateurs suggèrent qu’il tentait peut-être ainsi de négocier une affaire – pour obtenir un chèque de paye tout en gardant son indépendance.

Nous approchons souvent Dieu avec l’attitude : « Je vais te servir, mais tu ne m’enlèveras pas ma liberté. » Il se peut que cela nous semble être une bonne affaire sur le coup, mais ce que Dieu nous offre vaut tellement mieux. Comme le père du garçon, il attend les bras ouverts les pécheurs repentants pour les faire entrer dans sa famille. Or, il ne pourrait y avoir meilleure affaire, ni meilleur moyen de le servir !