Il y a quelques semaines, mon épouse a rencontré une femme qui avait besoin d’un moyen de transport. Se sentant poussée par Dieu à la conduire à destination, elle le lui a offert. Chemin faisant, cette femme a révélé à mon épouse qu’elle était croyante, mais qu’elle luttait contre la toxicomanie. Mon épouse a écouté cette femme qui souffrait et s’est entretenue avec elle. En lui procurant de l’espoir pour un avenir meilleur, je crois que, d’une certaine manière, cette femme a joui d’un petit coin du ciel sur la terre.

Lorsque Dieu a donné pour instruction à Moïse de bâtir le Tabernacle selon ses directives, c’était pour que le peuple de Dieu ressente la présence de ce dernier. J’aime y penser comme le fait de jouir d’un petit coin du ciel sur la terre. Le Temple était lui aussi un exemple physique de la présence de Dieu sur la terre (1 R 5 – 8). Ces lieux saints avaient pour but de permettre à Dieu d’habiter au milieu de son peuple. C’est d’ailleurs ce que Dieu a accompli lorsque Jésus, le Temple parfait, « a habité parmi nous » (Jn 1.14).

Lorsque Jésus est monté au ciel, il a envoyé son Saint-Esprit habiter dans ses disciples (Jn 14.16,17), afin qu’ils deviennent les tabernacles et les temples de Dieu dans notre monde (1 Co 3.16 ; 6.19). En tant que représentants de la présence de Dieu, trouvons des moyens d’apporter la paix et l’espoir du ciel à ceux qui sont sur la terre.