New York. Dimanche matin de Pâques. Il est 7 h 30. J’étais le seul client chez Jimmy’s Diner, dans l’est de Harlem, lorsqu’un homme est entré et s’est approché de ma table. Il m’a dit : « Bonjour, et que Dieu vous bénisse », m’a laissé un tract évangélique et est sorti d’un pas pressé. Reconnaissant pour son témoignage, j’ai souri et j’ai pris conscience que le peuple de Dieu est partout. Le soir même, je suis allé à l’église avec ma fille Debbie, me joignant à une assemblée
enthousiaste de 300 personnes, pour la plupart dans la vingtaine ou la trentaine. Leur amour contagieux pour Christ et les autres était un phare brillant d’une lumière éclatante dans une ville souvent considérée comme spirituellement sombre.

Au Ier siècle, Paul s’est rendu dans la ville grecque de Corinthe, qui était connue pour son immoralité et sa corruption. Lorsque l’apôtre a fait face à de l’opposition parce qu’il présentait Jésus comme le Messie, le Seigneur lui a parlé dans une vision : « Ne crains point ; mais parle, et ne te tais point, car je suis avec toi, et personne ne mettra la main sur toi pour te faire du mal ; parle, car j’ai un peuple nombreux dans cette ville » (Ac 18.9,10).

Où que nous allions, le peuple du Seigneur est là. Le Christ ressuscité est puissamment présent en et par tous ceux qui le connaissent. Le Seigneur a son peuple là où vous vous trouvez aujourd’hui. Cherchez-le. Joignez-vous à lui.

Christ est bel et bien ressuscité !