Le service avait été touchant. Notre pasteur a parlé de Jésus qui a pris nos péchés sur lui et qui est mort à notre place en subissant notre châtiment. Il a demandé si quelqu’un se sentait encore coupable de péchés déjà confessés et, par conséquent, ne jouissait pas du pardon de Dieu.
Nous devions écrire le ou les péchés sur un bout de papier, marcher jusqu’à l’avant de l’église et clouer le papier sur la croix qui s’y trouvait. Beaucoup se sont avancés, et on pouvait entendre le martèlement sur les clous pendant plusieurs minutes. Ce geste ne nous donnait pas le pardon, bien entendu, mais c’était un rappel physique que Jésus avait déjà pris ces péchés sur lui lorsqu’on l’a suspendu à la croix et qu’il y est mort.
C’est ce que l’apôtre Paul a enseigné à l’Église de Colosses. Les chrétiens y étaient influencés par de faux enseignants qui présentaient Christ comme insuffisant pour leurs besoins. Mais Paul leur a expliqué que Jésus avait payé le prix pour leurs péchés : « [L’acte] dont les ordonnances nous condamnaient, […] il l’a éliminé en le clouant à la croix » (Col 2.14).
Si nous confessons notre péché à Dieu, en cherchant à être purifiés par lui, il nous pardonnera (1 Jn 1.9). Nous n’avons pas à retenir la culpabilité. Nos péchés ont été cloués à la croix ; ils ont été effacés. Jésus les a tous pardonnés. – A.M.C.