Je ris chaque fois que j’entends une publicité à la radio dans laquelle une femme crie en s’adressant à son amie. Elle essaie de parler plus fort que les bruits de la tempête qui fait rage dans sa propre tête. Depuis qu’une tempête a endommagé une partie de sa maison, c’est tout ce qu’elle entend parce que sa compagnie d’assurance ne s’occupe pas de ses réclamations.

J’ai déjà entendu des tempêtes dans ma tête, et vous aussi peut-être. Cela se produit quand une tragédie arrive – à nous, ou à quelqu’un dont on entend parler aux informations. Notre esprit est alors assailli par une tempête de « Et si ? ». On se concentre sur toutes les mauvaises choses qui pourraient se produire. Notre crainte, notre inquiétude et notre confiance en Dieu fluctuent tandis que nous attendons, prions, pleurons et nous demandons ce que le Seigneur va faire.

C’est naturel pour nous d’avoir peur dans une tempête (au sens propre ou figuré). Les disciples étaient avec Jésus lui-même dans la barque, mais ils ont tout de même eu peur (Mt 8.23-27). En calmant la tempête, il a voulu leur enseigner qui il est : un Dieu puissant qui se soucie également d’eux.

Nous aimerions bien que Jésus calme toujours les tempêtes dans notre vie comme il l’a fait pour les disciples ce jour-là, mais nous pouvons connaître des moments de paix quand nous nous accrochons au fait qu’il est dans la barque avec nous et qu’il nous aime.