Voulant savoir ce qu’était la vie des SDF, Don Tack a caché son identité et est parti vivre dans les rues de sa ville. Il a découvert que plusieurs organisations offraient  nourriture et gîte. Dans un de ces gîtes, il pouvait passer la nuit s’il écoutait d’abord un
sermon. Ayant apprécié le message de l’invité, il voulait s’entretenir avec lui, mais quand Don lui a tendu la main pour serrer la sienne, et lui a demandé s’il pouvait lui parler, ce dernier est passé devant lui comme s’il n’existait même pas.
Don a appris que ce qui manquait le plus dans le service auprès des SDF de sa région, c’était des gens prêts à tisser des relations. Il a donc lancé le « Centre de serviteurs » pour offrir de l’aide par le moyen de l’amitié.
L’expérience que Don a vécue dans le gîte tranche avec ce que les auditeurs de l’apôtre Paul ont vécu, car en plus de partager l’Évangile, il se donnait lui-même, comme il l’atteste dans sa lettre aux Thessaloniciens : « [Nous] aurions voulu, dans notre vive affection pour vous, non seulement vous donner l’Évangile de Dieu, mais encore notre propre vie, tant vous nous étiez devenus chers » (1 Th 2.8), et : « [Nous] avons été pleins de douceur au milieu de vous. De même qu’une nourrice prend un tendre soin de ses enfants » (v. 7).
Dans notre service pour le Seigneur, au-delà de nos paroles ou de notre argent, partageons-nous notre temps et notre amitié ? – A.M.C.