Quand j’étais petite, mes parents ont acheté leur première maison. Un après-midi, la famille est montée en voiture pour aller visiter l’endroit où nous allions bientôt vivre.
Je ne pouvais pas le croire ! La maison n’avait ni fenêtres ni portes, et il s’en dégageait une odeur étrange. On pouvait voir clairement le sous-sol à travers des trous béants dans le plancher et on devait descendre par une échelle pour y accéder.
Ce soir-là, quand j’ai demandé à ma mère pourquoi ils voulaient vivre dans une maison comme celle-là, elle m’a expliqué que le constructeur n’avait pas encore terminé la maison. « Attends et tu verras, m’a-t-elle dit. Je pense que tu l’aimeras quand elle sera finie. »
Nous n’avons pas tardé à voir des changements se produire. On a installé des fenêtres, puis des portes. L’odeur étrange du bois tout neuf a disparu. Les trous dans le plancher ont été couverts et on a ajouté un escalier et peint les murs. Maman a installé des rideaux aux fenêtres et accroché des tableaux aux murs. La maison incomplète a été transformée. Il a fallu du temps, mais elle était finalement terminée.
En tant que chrétiens, nous avons aussi besoin de « finition ». Bien que la base soit établie à la conversion, le processus de croissance se poursuit pendant toute la vie. En obéissant fidèlement à Jésus, « qui suscite la foi et la mène à la perfection » (Hé 12.2), un jour nous aussi nous serons complets. – C.H.K.