L’artiste exécutant James Taylor a remporté un grand succès sur la scène musicale au début des années 1970 avec sa chanson « Fire and Rain » (Feu et Pluie). Il y parle de déceptions de la vie, qu’il décrit comme de « doux rêves et des machines volantes réduites en pièces au sol ». C’est une référence au groupe original de Taylor, « Flying Machine », dont la tentative pour percer dans l’industrie de l’enregistrement a échoué lamen-tablement, ce qui l’a amené à se demander si ses rêves d’une carrière musicale se concrétiseraient un jour. La réalité des attentes bafouées a miné Taylor, le remplissant d’un sentiment de perte et de désespoir.
Le psalmiste David a également connu un désespoir atroce, en se débattant avec ses propres échecs, les attaques d’autrui et les déceptions de la vie. Dans Psaume 6.7, il dit : « Je m’épuise à force de gémir ; chaque nuit ma couche est baignée de mes larmes. » La profondeur de sa tristesse et de sa perte l’affligeaient, mais dans sa douleur il s’est tourné vers le Dieu de toute consolation. Les « machines volantes » brisées de David ont cédé la place à l’assurance de l’amour de Dieu, si bien qu’il a pu dire : « L’Éternel exauce mes supplications, l’Éternel accueille ma prière » (v. 10).
Quand nous vivons des déceptions, nous pouvons, nous aussi, trouver consolation en Dieu, qui se soucie de notre coeur brisé. – W.E.C.