Dans Le lion, la sorcière blanche et l’armoire magique, de C. S. Lewis, la sorcière blanche n’avait besoin de connaître qu’une chose au sujet d’Edmund pour l’amener à trahir ses cousins. En posant quelques questions bien simples, la sorcière a appris que la faiblesse d’Edmund était son amour pour un bonbon qui s’appelait Turkish Delight. Le morceau qu’elle a donné à Edmund était plus délicieux que tout ce qu’il avait goûté jusque-là. Edmund ne pensait plus qu’à essayer d’avaler le plus de Turkish Delight possible, et plus il en mangeait plus il en voulait.
Chacun d’entre nous a une faiblesse comme Edmund, que Satan s’empresse d’exploiter. Il peut s’agir d’une dépendance aux drogues ou à l’alcool, ou encore à quelque chose qui est apparemment inoffensif et peut-être même aussi bon que la nourriture, l’amitié ou le travail.
Après sa résurrection, Jésus a posé une question personnelle et pénétrante à Pierre : « [M]’aimes-tu plus que ne m’aiment ceux-ci ? »
(Jn 21.15.) Beaucoup se sont demandé à qui Jésus pensait en disant
« ceux-ci », mais c’est peut-être mieux qu’on ne le sache pas, car cela permet à chacun d’entre nous de personnaliser la question et de se demander : « Qu’est-ce que j’aime plus que Jésus ? »
Quand Satan découvre ce que nous aimons plus que Dieu, il sait comment nous manipuler. Mais il perd son pouvoir sur nous quand nous faisons du Seigneur nos délices. – J.A.L.