Dans la mythologie grecque, Niké était la déesse de la victoire. Elle combattait du côté des dieux olympiens, et a remporté la victoire sur les puissants Titans. En conséquence, elle est devenue un symbole de la victoire. Mais les pouvoirs attribués à Niké ne se limitaient pas à la guerre. Elle est également devenue une déesse favorite des athlètes qui voulaient remporter les compétitions sportives. Les Romains l’ont adoptée dans leurs cultes et lui ont donné le nom latin de Victoria.
Dans le monde gréco-romain où Paul enseignait, la victoire était grandement estimée. Ainsi, quand il exprimait la vérité chrétienne, il utilisait des mots que son auditoire pouvait comprendre. Dans ses lettres, il décrit Christ comme celui qui marche à notre tête dans un défilé militaire triomphal (2 Co 2.14-17) et compare la vie chrétienne à un athlète qui s’entraîne en vue des jeux olympiques de l’Antiquité (1 Co 9.24-27).
Paul utilise également le mot « victoire » en lien avec nos luttes contre ceux qui nous blessent intentionnellement. « Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte [sois victorieux sur] le mal par le bien » (Ro 12.21). Cela peut signifier rendre le bien pour le mal ou établir respectueusement des limites au mal. Dans les deux cas, une attitude d’amour ne peut être générée par nos propres forces. Mais en Christ, nous disposons d’une puissance divine que les païens d’autrefois ne pouvaient que désirer. Jésus‑Christ est le véritable Dieu de victoire. – H.D.F.