ARRÊTEZ-VOUS
Eric Liddell, dont la vie est commémorée dans Les Chariots de feu , a remporté une médaille d’or aux Jeux olympiques de Paris en 1924, avant de se rendre en Chine pour y devenir missionnaire. Quelques années plus tard, lorsque la Seconde Guerre mondiale a éclaté, Liddell a envoyé sa famille se réfugier au Canada, mais il est resté en Chine. Avec d’autres missionnaires étrangers, Liddell n’a pas tardé à être fait prisonnier et à être incarcéré dans un camp japonais. Après des mois de captivité, il a développé ce que les médecins craignaient être une tumeur au cerveau.
MERVEILLEUSE !
Alors que notre avion amorçait sa descente, l’agent de bord nous a lu la longue liste des renseignements relatifs à notre arrivée comme si elle la lisait pour la millième fois ce jour-là – sans émotion ni intérêt, comme si elle prononçait un long discours au sujet de notre arrivée imminente. Puis, d’un même ton las et trahissant l’ennui, elle a fini ainsi : « Passez une merveilleuse journée. » La sécheresse de son ton de voix contrastait avec ses paroles. Elle a dit « merveilleuse », mais sans la moindre trace de conviction.
DIEU DANS LA TEMPÊTE
Tôt en matinée, le vent s’est levé et la pluie s’est mise à frapper ma maison comme s’il s’agissait de petites pierres. En jetant un coup d’œil à l’extérieur, j’ai vu le ciel d’un gris jaunâtre et j’ai regardé le vent malmener les arbres. Des éclairs, accompagnés de terribles coups de tonnerre, illuminaient le ciel. L’électricité partait et revenait, et je me suis demandé pendant combien de temps le mauvais temps sévirait.
VIVRE AU-DELÀ DES PROBABILITÉS
Beaucoup d’entre nous prennent chaque jour des décisions fondées sur des probabilités. Si les probabilités de pluie sont de 20 p. cent, il se peut que nous n’en tenions pas compte. Si elles sont de 90 p. cent, nous sortirons notre parapluie. Plus les probabilités sont grandes, plus elles influencent notre comportement, car nous désirons faire des choix sages et qui nous réussissent.
LA DÉCEPTION : SOURCE DE JOIE
Quand je fréquentais le collège biblique, j’ai passé une audition pour faire partie d’une des équipes musicales itinérantes de l’école. Je me réjouissais à l’idée de prendre part à ce ministère, mais j’ai été très déçu d’apprendre que je ne ferais pas partie de l’équipe. Dans ma déception, je ne pouvais que me dire que les desseins de Dieu étaient supérieurs aux miens.
L’IMPASSE
Lorsqu’une librairie de quartier a réorganisé ses rayons, j’ai remarqué une augmentation du nombre de titres portant sur la sorcellerie. En fait, la partie réservée à la religion était presque devenue une « impasse » entre la lumière et les ténèbres. Les titres chrétiens se trouvaient d’un côté du rayon, et il y avait à peu près le même nombre de livres occultes de l’autre côté.
LE CHEMIN SINUEUX
Dans son livre intitulé A Sweet and Bitter Providence (Une providence douce-amère), John Piper offre ces pensées au sujet de la providence et de la direction de Dieu : « La vie n’est pas une ligne droite menant d’une bénédiction à la suivante, puis au ciel pour terminer. C’est un chemin sinueux et semé d’embûches. […] Dieu ne se contente pas de venir réparer les pots cassés après nos ennuis. Pour notre bien et la gloire de Jésus-Christ, il planifie notre trajet et gère nos ennuis longtemps à l’avance. »
SUSPENDU SUR LE NÉANT
Une mappemonde publiée par la National Geographic Society comporte cette note : « La masse terrestre est de 6,6 sextillions de tonnes. » Qu’est-ce qui soutient tout ce poids ? Rien. La planète que nous habitons tourne sur son axe à une vitesse de 1610 km à l’heure dans la course à travers l’espace de son orbite autour du Soleil. Il nous est toutefois facile de faire abstraction de cette réalité lorsque nous nous inquiétons relativement à notre santé, à nos relations et aux moyens de payer nos factures.
SILENCE ! TAIS-TOI !
Mon amie Elouise a le don de mettre intelligemment la vie en perspective. Un jour, je lui ai demandé : « Comment vas-tu aujourd’hui ? » Je me suis attendue à ce qu’elle me réponde : « bien », comme d’habitude, mais elle m’a dit plutôt : « Je dois le réveiller ! » Lorsque je lui ai demandé ce qu’elle entendait par là, elle s’est exclamée à la blague : « Tu ne connais donc pas ta bible ? » Puis elle m’a expliqué : « Quand les disciples se sont retrouvés dans le pétrin, ils ont couru réveiller Jésus. Je vais courir à lui, moi aussi ! »
LOISIRS FORCÉS
L’une de mes amies a appris, peu avant un certain Noël, qu’elle avait la leucémie et qu’elle devait tout de suite commencer la chimiothérapie. À peine quelques semaines plus tôt, Kim avait dit à des amis combien elle se sentait bénie et heureuse d’avoir une famille aimante, une maison confortable et un nouveau petit-fils. À son entrée à l’hôpital, elle a demandé à Jésus de lui faire sentir sa présence et de se tenir près d’elle.