COUVERT DE SON OMBRE
L’assassinat du président John F. Kennedy a stupéfié les gens du monde entier il y a 50 ans aujourd’hui. Le lendemain de la fusillade, un article du journal The Times (Londres) parlait de l’onde de choc qu’elle avait provoquée sur les marchés financiers du globe. Il avait pour gros titre : « La tragédie américaine éclipse tous les autres événements ».
ÊTRE UN TÉMOIN
Adolescent, j’ai été le témoin d’un accident de voiture. Ce qui l’a suivi est venu aggraver cette expérience boulversante. En ayant été le seul témoin, j’ai dû passer les mois suivants à raconter à une série d’avocats et d’experts en sinistres ce que j’avais vu. On ne s’attendait pas à ce que j’explique les aspects physiques de l’accident ni les détails relatifs au traumatisme médical qu’il a causé. On ne me demandait de dire que ce dont j’avais été le témoin.
MAINTENANT, JE VOIS
Deborah Kendrick aime assister à des comédies musicales de Broadway même si elle est aveugle et a toujours du mal à en comprendre la mise en scène et les mouvements des personnages. Dernièrement, elle a toutefois assisté à une pièce employant le D-Scriptive, une nouvelle technologie transmettant les éléments visuels de la mise en scène au moyen d’un petit récepteur FM. Une narration enregistrée, adaptée à une carte sonore et à un tableau lumineux, décrit la scène et l’action tandis qu’elles se déroulent. Dans The Columbus Dispatch , Deborah a écrit : « Demandez-moi si j’ai vu une production à New York la semaine dernière, et je vous répondrai que oui… j’ai véritablement et incontestablement vu le spectacle. »
VOLER EN SOLO
Les 20 et 21 mai 1927 ont marqué un tournant dans l’histoire de l’aviation lorsque Charles Lindbergh a effectué en solo le premier vol transatlantique sans escale. D’autres vols transatlantiques avaient été réussis par le passé, mais jamais en ayant à ses commandes un pilote volant seul. C’était une réalisation historique. Lorsque Lindbergh a atterri à l’aéroport du Bourget, à Paris, il s’est fait accueillir par des milliers d’admirateurs applaudissant sa réussite. À son retour en Amérique, on l’a honoré encore par des défilés et des prix célébrant son courage et son esprit uniques.
DORIAN GRAY
Le roman victorien Le portrait de Dorian Gray illustre le fait que la personne que nous projetons peut être très différente de celle que nous sommes intérieurement. Après avoir fait peindre son portrait, le jeune et beau Dorian Gray a redouté de vieillir et aurait préféré que le portrait vieillisse à sa place.
INVISIBILITÉ MYSTÉRIEUSE
Partout dans le monde, nous subissons souvent les effets dramatiques d’une chose que personne ne peut voir. En 2011, par exemple, des tornades ont dévasté de nombreuses villes américaines en ravageant des quartiers résidentiels et d’affaires. Au cours de chaque saison des ouragans, nous constatons avec stupéfaction que des vents de plus de 150 km/h menacent de détruire ce que nous avons bâti.
L’ESPRIT DE NOËL
Les gestes de générosité et de bonne volonté qui se multiplient en décembre ont souvent tôt fait de disparaître, ce qui en pousse beaucoup à dire : « J’aimerais que l’esprit de Noël dure toute l’année. » Pourquoi la bonté et la compassion semblent-elles dépendre du calendrier ? Existe-t-il une fontaine intarissable de compassion et plus profonde que les bons sentiments des fêtes que celles-ci emportent avec elles en se terminant ?
N'ATTRISTEZ PAS L'ESPRIT
Si de l’argent disparaissait mystérieusement de votre portefeuille, vous en seriez fâché. Toutefois, si vous découvriez que c’est votre enfant qui l’a pris, votre colère se changerait rapidement en tristesse. Un des emplois du mot tristesse décrit le chagrin que nous ressentons lorsque ceux que nous aimons nous déçoivent.
« N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu »
(Ép 4.30) signifie surtout…
LE DIEU OUBLIÉ
Lorsque nous citons le Credo des apôtres, nous disons : « Je crois au Saint-Esprit ». L’auteur J. B. Phillips a dit : « Chaque fois que nous [le] disons, nous affirmons croire que [l’Esprit] est un Dieu vivant étant capable et désireux de pénétrer la personnalité humaine et de la changer. »
PAS MAINTENANT
Il peut être très décourageant pour ceux qui aspirent à être publiés de se faire rejeter fois après fois. Lorsqu’ils envoient un manuscrit à un éditeur, ils reçoivent souvent en retour une lettre disant ceci : « Merci, mais votre manuscrit ne répond pas à nos besoins pour l’instant. » Parfois, cette lettre signifie en réalité : « pas pour l’instant, ni même jamais ». L’auteur soumet donc son manuscrit à un autre éditeur, puis au suivant.