Ma soeur la sagesse
Ma soeur jumelle et moi sommes très proches. Nous avons étudié dans les mêmes écoles et nous partageons beaucoup de choses en commun ; notre chambre, notre garde-robe et le plus important, notre foi. Mis à part Dieu, personne ne me connaît mieux qu’elle.
UNE GUERRE DE MOTS
Le 28 juillet 1914, l’Autriche et la Hongrie ont déclaré la guerre contre la Serbie en réaction à l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand et de sa femme, Sophie. En moins de quatrevingtdix jours, d’autres pays d’Europe avaient choisi leur camp afin d’honorer leurs alliances militaires et de poursuivre leurs propres ambitions. Il a suffi d’un seul évènement ayant dégénéré pour amorcer la Première Guerre mondiale, un des conflits militaires parmi les plus destructeurs des temps modernes.
UNE PAROLE DITE À PROPOS
Il se peut que vous ayez entendu l’adage : « Tout est question de timing. » Selon la Bible, le bon timing s’applique également à nos paroles. Réfléchissez à un moment où Dieu s’est servi de vous pour donner une parole à propos afin de rafraîchir quelqu’un ou vous a fait taire alors que vous désiriez prendre la parole parce qu’il était plus sage de ne rien dire.
LE BON VIEUX HIBOU
Il y a quelques années, un auteur anonyme a écrit un court poème portant sur l’avantage de savoir mesurer ses propos : « Assis dans un chêne se trouvait un bon vieux hibou ; plus il voyait, moins il parlait ; moins il parlait, plus il entendait ; pourquoi ne sommes-nous pas tous comme ce vieux hibou ? »
QUOI SEMER ?
Sur la tour de l’horloge de mon université est sculpté un bas-relief intitulé The Sower (Le semeur). L’inscription se trouvant en dessous est tirée de Galates 6.7 : « Ce qu’un homme aura semé ». L’Université de l’État du Michigan demeure un chef de file de la recherche agricole, mais un fait persiste malgré les nombreuses améliorations apportées aux techniques d’agriculture et à la production de récoltes : les grains de maïs ne produiront pas de récolte de haricots.
LE LION QUI JAPPE
Les visiteurs d’un jardin zoologique se sont offusqués d’entendre le « lion d’Afrique » se mettre à japper plutôt qu’à rugir. Le personnel du zoo a alors déclaré qu’il avait déguisé en lion un mastiff du Tibet – un chien de grande taille – parce qu’il ne pouvait se permettre d’adopter un vrai lion. Nul besoin de vous dire que la réputation de ce zoo s’en est trouvée entachée et que les gens y penseront désormais à deux fois avant d’aller le visiter.
Que les critiques commencent
Dans Le dernier discours, le professeur Randy Pausch raconte la fois où son instructeur de football intraitable lui a fait passer une mauvaise journée en lui criant de faire des pompes après que Randy eut mal exécuté quelques mouvements. Plus tard, l’instructeur adjoint est venu le trouver et l’a aidé à voir son entraînement médiocre sous un autre angle. « L’instructeur Graham ne t’a pas rendu la tâche facile n’est-ce pas ? C’est une bonne chose. Si tu rates ton coup, mais que personne ne dit rien, c’est qu’on a abandonné tout espoir d’amélioration chez toi. »
Une leçon d'humilité
Je sais que tu as fait de ton mieux, mais ce n’est pas assez. Lorsqu’une personne prononce de telles paroles désobligeantes à votre égard, vous vous dites sûrement : « Voyons donc ! J’ai fait du mieux que j’ai pu ! Ça vaut bien quelque chose ! »
Cacher la vérité
Les historiens n’étaient pas certains si le réformateur Huldrych Zwingli avait eu une conduite immorale envers la fille d’un citoyen. Ce n’était pas rare que des prêtres se conduisent mal au XVIe siècle, et c’est le genre de commérages que les ennemis catholiques romains de Zwingli rapportaient pour le discréditer.
« SANS GRÂCE »
J’ai surnommé notre voiture « No Grace » (Sans Grâce). Les dimanches matin sont les pires. Je remplis la voiture du nécessaire pour l’Église, j’y monte, j’en ferme la portière et Jay commence à sortir du garage en marche arrière. Alors que je suis encore en train de m’installer, l’avertisseur de la ceinture de sécurité se déclenche. « Je t’en prie, lui dis-je, donne-moi juste une minute de plus. » De toute évidence, la réponse est « non », car il continue de crier jusqu’à ce que je boucle ma ceinture.