Devrais‑je pardonner ?
Je suis arrivée tôt à mon église pour contribuer à la préparation de la tenue d’un événement. Une femme pleurait de l’autre côté du sanctuaire. Elle s’était montrée cruelle envers moi et avait colporté des ragots à mon sujet par le passé, si bien que je me suis empressée d’étouffer ses pleurs par le bruit de l’aspirateur. Pourquoi me préoccuperais‑je de quelqu’un qui ne m’aime pas ?
Pourquoi pardonner ?
Lorsqu’une de mes amies m’a trahie, j’ai su que je devais lui pardonner, mais je n’étais pas certaine d’y parvenir. Ses paroles m’ayant profondément blessée, je me sentais frappée de douleur et de colère. Même si nous en avons discuté et que je lui ai affirmé lui avoir pardonné, chaque fois que je la voyais par la suite, je ressentais une certaine douleur m’empoigner, ce qui trahissait en moi une pointe de ressentiment. Un jour, Dieu a toutefois répondu à mes prières en me rendant capable de complètement lâcher prise. J’ai alors enfin été délivrée de ce ressentiment.
Les bras ouverts
Le jour où mon mari, Dan, et moi avons commencé à donner des soins à nos parents vieillissants, nous nous sommes pressés l’un contre l’autre, car nous avions l’impression de nous jeter d’une falaise. Nous ignorions alors que, chemin faisant, nous aurions à accomplir une tâche des plus ardues consistant à laisser Dieu sonder et façonner notre coeur, ainsi qu’à profiter de cette période particulière pour raviver notre amour envers lui.
Amour indéfectible
J’ai une amie qui a divorcé après que son mari l’a laissée pour une autre femme. Quelques années plus tard, je discutais avec son père et le sujet de leur mariage brisé a refait surface. « C’est quand [mot vulgaire] était encore là », a-t-il dit. « C’est comme ça que j’aime l’appeler : [mot vulgaire]. »
Vendu au péché
Le romancier britannique Evelyn Waugh s’exprimait d’une manière qui accentuait ses défauts. Or, quand il a fini par se convertir, ses combats intérieurs n’ont pas cessé pour autant. Un jour, une femme lui a demandé : « Monsieur Waugh, comment pouvez‑vous vous comporter de la sorte et continuer de vous dire chrétien ? » À cela, il a répondu : « Madame, il se pourrait que je sois aussi mauvais que vous le dites, mais croyez‑moi quand je vous dis que, sans ma religion, je serais à peine humain. »
Adopté
Le pasteur Adrian et sa femme, Antoinette, avaient déjà deux fils biologiques lorsqu’ils ont adopté Rosie, alors bébé, il y a plusieurs années. Pendant presque toute sa vie, Adrian a souffert de saignements de nez, un trouble qu’il a transmis à ses fils. Un jour, la petite Rosie est entrée dans la maison en pinçant son nez et en souriant à pleines dents et elle a dit : « Regarde papa, mon nez saigne, comme celui de Mark et de John ! » Son saignement de nez était une occasion de plus pour elle de s’identifier à sa famille adoptive.
Le meilleur cadeau de tous
Lors d’une retraite d’hiver en Nouvelle‑Angleterre, un des hommes a demandé : « Quel a été votre plus beau cadeau de Noël entre tous ? »
Couvert par le sang
Pour parler de la foi en Jésus, nous utilisons parfois des mots que nous ne comprenons pas ou n’expliquons pas. L’un d’eux est le mot juste. Nous disons que Dieu possède la justice et qu’il justifie les gens, mais il peut s’agir ici d’un concept difficile à saisir.
Brisé pour Tim ?
Mon travail m’ayant obligé à passer un certain temps loin de chez moi, j’ai assisté aux cultes d’une Église très différente de la mienne. Par exemple, mon Église adoptive célèbre la communion (le repas du Seigneur) lors de chacune de ses rencontres. Ce ne sont pas le pasteur et les anciens qui se partagent la responsabilité de distribuer le pain et le vin, mais les membres de l’Église.
Le don et celui qui donne
Ce n’est qu’un porte‑clés. Cinq petits blocs retenus ensemble par un lacet de chaussure. Ma fille me l’a offert il y a longtemps quand elle n’avait que sept ans. Aujourd’hui, le lacet est effiloché et les blocs sont ébréchés, mais ils portent un message qui ne s’use jamais : « I love DAD » (J’aime PAPA).