LES YEUX DE L’AMOUR
Beaucoup de ceux qui assistent aux spectacles de Marc Salem le croient capable de lire dans la pensée. Il le nie toutefois, ne se disant ni médium ni magicien, mais simplement un bon observateur des gens. Il a dit à la rédactrice Jennifer Mulson : « Notre monde nous est en grande partie invisible parce que nous ne prêtons pas attention aux choses. […] Je suis très sensible à ce que les gens dégagent » (The Gazette, Colorado Springs).
UNE ÉTALE DE COURANT
Je trouve fascinant l’attrait que la lune exerce sur nos grands océans, en créant les marées hautes et les marées basses. Lors du changement de marée, il y a une courte période que l’on appelle « l’étale de courant », quand l’eau n’est ni haute ni basse. Selon les scientifiques, la tension de l’eau est alors superficielle. Il s’agit d’une pause tranquille avant que la marée recommence à s’exercer.
LES DÉBUTS DE L’ENFANCE
L’été dernier, notre Église a invité un jeune homme à se joindre au personnel. En nous racontant qu’il a grandi au Costa Rica, où sa famille servait Christ, Caleb nous a fait part de ses réflexions au sujet de 2 Timothée 3.14-17. Il se rappelait avoir connu la Bible depuis l’enfance. Sa mère et son père lui avaient enseigné les vérités scripturaires pouvant le « rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ » (v. 15). Il a reconnu que sa préparation au pastorat avait commencé alors qu’il était encore enfant.
CRÉER SA VIE
Le conseil que j’ai lu dans un livre de développement personnel m’a semblé bon : « Ne faites que ce qui vous réussit bien, car c’est alors que vous vous sentirez le plus satisfait. » L’auteur voulait aider ses lecteurs à se créer le genre de vie à laquelle ils aspiraient. Je ne sais pas pour vous, mais si je ne faisais que ce qui me réussit bien, je n’accomplirais pas grand-chose !
SILENCE ! TAIS-TOI !
Mon amie Elouise a le don de mettre intelligemment la vie en perspective. Un jour, je lui ai demandé : « Comment vas-tu aujourd’hui ? » Je me suis attendue à ce qu’elle me réponde : « bien », comme d’habitude, mais elle m’a dit plutôt : « Je dois le réveiller ! » Lorsque je lui ai demandé ce qu’elle entendait par là, elle s’est exclamée à la blague : « Tu ne connais donc pas ta bible ? » Puis elle m’a expliqué : « Quand les disciples se sont retrouvés dans le pétrin, ils ont couru réveiller Jésus. Je vais courir à lui, moi aussi ! »
LÂCHEZ PRISE
Il y a longtemps, lorsqu’un jeune ami a demandé à emprunter notre voiture, ma femme et moi avons d’abord hésité. C’était notre voiture. Elle était à nous, et nous dépendions d’elle. Par contre, nous avons vite été convaincus de la partager avec lui parce que nous savions que Dieu voulait que nous prenions soin des autres. Nous lui en avons donc tendu les clefs, et il s’est rendu jusqu’à une église située à 48 km de là pour y diriger un ralliement de jeunesse, dont Christ s’est servi pour amener des adolescents à lui.
LES YEUX DE JÉSUS
Nous faisions la queue chez le glacier lorsque je l’ai remarqué. Son visage portait les marques de trop de combats : un nez crochu et quelques cicatrices. Ses vêtements étaient froissés, bien que propres. Je me suis interposé entre lui et mes enfants, me servant de mon dos comme d’un mur.
PETIT SACRIFICE
À l’approche des célébrations pascales, je me mets à réfléchir au sacrifice que Jésus a fait pour que je puisse être réconciliée avec Dieu. Afin de mieux me concentrer sur tout ce à quoi il a renoncé pour moi, je fais moi-même un petit sacrifice. Lorsque je jeûne de quelque chose qui me plaît normalement, toute faim de cette nourriture, de cette boisson ou de ce loisir me rappelle à combien plus Jésus a renoncé pour moi.
LA MARQUE DU LEADER
En visitant le campus de l’Université Purdue par une journée froide d’hiver, j’ai croisé deux jeunes hommes en train de déglacer un trottoir près d’une maison de confrérie. Les prenant pour des étudiants plus jeunes à qui des confrères plus vieux avaient confié cette tâche ardue, je leur ai dit : « Ils ne vous en ont pas parlé quand vous avez joint la confrérie, hein ? » L’un d’eux m’a dit, en levant les yeux et en me souriant : « Nous sommes tous les deux plus vieux. Je suis le vice-président de la confrérie et mon ami ici en est le président. » Je les ai remerciés de leur dur travail et j’ai poursuivi mon chemin, après m’être fait rappeler que se mettre au service d’autrui est la marque du vrai leader.
SOYEZ PRÉCIS
Le jour où je devais subir une chirurgie majeure, j’ai confié à mon amie que je redoutais déjà cette procédure. « Qu’est-ce qui te fait peur au juste ? » m’a-t-elle demandé. « J’ai tellement peur de ne pas me réveiller de l’anesthésie », lui ai-je répondu. Anne s’est alors mise immédiatement à prier : « Père, tu connais parfaitement bien la peur de Cindy. Veuille calmer son cœur et la remplir de ta paix. Et Seigneur, veuille la réveiller après l’intervention. »