SÛR MÊME EN EAUX TROUBLES
Il y a des enfants qui aiment vanter les mérites de leur père. Si vous écoutez en secret des conversations qui se tiennent dans votre voisinage, vous entendrez des enfants dire : « Mon père est plus grand que le tien ! » ou : « Mon père est plus intelligent que le tien ! » Mais la meilleure, c’est : « Mon père est plus fort que le tien ! » Celle-ci sert généralement de mise en garde à des enfants qui nous menacent et qui devraient faire attention, parce que notre père pourrait venir leur donner à tous une correction, y compris à leurs pères !
LA JOURNÉE DE LA TULIPE
Plusieurs pays célèbrent la Journée de la tulipe pour accueillir le printemps. La pensée des tulipes évoque souvent en moi les Pays-Bas, bien que la culture commerciale de cette fleur ait débuté au Moyen-Orient. De nos jours, ces fleurs aux multiples couleurs se trouvent partout sur le globe. On estime à 109 le nombre des variétés de tulipes qui ornent les parcs, les voies publiques et les jardins privés actuels dans le monde entier.
« NE T’INQUIÈTE PAS, PAPA ! »
L’été dernier, mon mari et moi avons animé un concert et une campagne de financement pour la recherche sur le cancer chez les enfants. Nous pensions tenir l’événement dans notre jardin, mais les prévisions météorologiques nous en ont dissuadés. Quelques heures avant l’événement, nous nous sommes mis à informer, par téléphone, notre centaine d’invités du changement au programme. Comme nos proches et nos amis commençaient à transférer vivement la nourriture, les décorations et l’équipement de chez nous au gymnase de notre église, notre fille Rosie a pris le temps de serrer son père dans ses bras et de lui rappeler que ses enfants et ses petits-enfants étaient là pour lui : « Ne t’inquiète pas, papa ! On est là pour toi. »
TROP LOURD
En mettant le contact un matin, alors qu’il faisait encore nuit, j’ai remarqué que le voyant d’une ceinture de sécurité était allumé. J’ai vérifié ma portière, en l’ouvrant et en la refermant bien. J’ai tiré sur ma ceinture pour vérifier qu’elle était bien bouclée. Le voyant restait allumé malgré tout. Puis, j’ai lentement réalisé une chose. J’ai alors soulevé mon sac à main de plusieurs centimètres au-dessus du siège du passager. Le voyant s’est éteint.
TOURNEZ LE DOS AUX SOUCIS
Il y a quelques années, le leader de notre groupe d’étude biblique nous a mis au défi de mémoriser un chapitre de la Bible et de le réciter au groupe. Je me suis mise à protester et à murmurer en moi-même. Tout un chapitre, devant tout le monde ? Comme je n’avais jamais été douée pour la mémorisation, j’ai serré les mâchoires en imaginant les longs silences à me faire fixer du regard et à attendre que me vienne le mot suivant.
JE LE PRENDS
Il y a plusieurs années, alors que j’étudiais à l’Université de la Californie à Berkeley, je me suis lié d’amitié avec un étudiant qui avait subi une perte terrible. Son enfant était mort et sa femme l’avait quitté parce qu’elle ne parvenait pas à surmonter sa souffrance.
LES AILES DE LA COLOMBE
David a dit dans un soupir : « Oh, si j’avais les ailes de la colombe, je m’envolerais, et je trouverais le repos » (Ps 55.7). En ce qui me concerne, je me construirais un chalet en montagne ou j’accepterais un poste permanent de guetteur de tour d’observation. Lorsque la vie me pèse, je désire ardemment m’envoler moi aussi vers un lieu où me reposer.
TOUT UN POIDS À SOULEVER
Un jour, j’ai trouvé mon fils en train d’essayer de soulever une paire de poids de 1,8 kg au-dessus de sa tête, tout un exploit pour un bout de chou. Il les avait soulevés d’à peine quelques centimètres du sol, mais il avait les yeux remplis de détermination et le visage rosé par l’effort. Je lui ai offert de lui venir en aide, et ensemble nous avons soulevé les poids vers le plafond. Ce qui lui demandait un tel effort s’avérait facile pour moi.
DES OISEAUX, DES LIS ET MOI
Dans les épisodes d’une vieille émission de télévision, un lieutenant de police chevronné disait toujours à ses jeunes policiers qui sortaient dans les rues au début de leur journée de travail : « Soyez prudents dehors ! » C’était à la fois un bon conseil et une parole de compassion, car il savait ce qui pouvait leur arriver dans l’exercice de leurs fonctions.
LE FACTEUR PEUR
Si vous aimez Shakespeare, vous savez que ses héros ont toujours de graves travers. Ils se prêtent bien aux bonnes histoires et permettent d’en seigner d’importantes leçons. Il en va de même d’Abraham, un de nos héros bibliques. Son travers ? La peur.