Ma parole
En tant qu’auteur, j’ai eu à signer quelques contrats. J’ai aussi demandé à d’autres personnes de le faire. Ce que je déteste le plus des contrats ce sont les interminables clauses rédigées dans un jargon juridique très détaillé. Nous vivons à une époque où les litiges sont fréquents. Nous avons tous entendu parler de gens profiteurs qui, à l’aide d’avocats grassement payés, ont trouvé des lacunes juridiques dans des documents et en ont retiré un gain. Ce qui, au fil du temps, a rendu les contrats plus longs.
JOURNAL D’UNE CATASTROPHE
Yves Congar n’avait que 10 ans lorsque la Première Guerre mondiale a éclaté et que l’armée allemande a envahi la petite ville française qu’il habitait. Sa mère l’a alors encouragé à tenir un journal intime, dont a résulté la description lucide d’une occupation militaire, avec narration et dessins en couleur. Son journal racontait une catastrophe du point de vue d’un enfant. Ce dont il a été le témoin l’a marqué à tel point qu’il s’est senti appelé à apporter l’espoir de Christ aux autres.
UN TEMPS POUR TOUT
Dans les années 1960, le groupe folk rock The Byrds a popularisé la chanson « Turn ! Turn ! Turn ! » Elle a conquis le monde entier et s’est hissée au premier rang des 100 chansons les plus populaires du Billboard . Ses paroles semblaient captiver les gens. Curieusement, exception faite du dernier vers, elles étaient pourtant toutes tirées du livre de l’Ecclésiaste, dans l’Ancien Testament.
LE BON ET LE MAUVAIS
Dernièrement, je me suis mis à étudier les rois de l’Ancien Testament avec des amis. J’ai alors remarqué, sur le tableau que nous utilisions, que quelques-uns des chefs des royaumes d’Israël et de Juda étaient qualifiés de bons , mais que la plupart étaient qualifiés de mauvais , de surtout mauvais , de vraiment mauvais et de pires .
LE DON DU SOUVENIR
Durant mes études au séminaire, j’ai travaillé dans une maison de retraite. Au cours de nos conversations, presque tous les patients en venaient à me dire qu’ils se sentaient maintenant seuls dans la vie et qu’ils étaient conscients de survivre à leurs pairs. La plupart se demandaient si l’on se souviendrait d’eux après leur départ.
PRENEZ LE TEMPS DE RÉFLÉCHIR
Les parents aiment se rappeler les moments marquants de la vie de leurs enfants. Ils inscrivent dans un livre pour bébé le moment où leur enfant s’est tourné sur le ventre ou le dos et a rampé pour la première fois et celui où il a fait ses premiers pas. Il leur arrive souvent de prendre des photos et de garder des vêtements pour bébé afin de se remémorer ces précieuses expériences.
LE BRAS FORT DE DIEU
Mon amie Joann désirait ardemment devenir concertiste, voyager et se produire comme soliste ou accompagnatrice. En étudiant principalement le piano au collège, elle a développé une tendinite dans le bras droit, qui s’est trop affaibli pour lui permettre de donner le récital en solo que l’on exigeait d’elle. Elle a donc obtenu, à la place, son diplôme en histoire et en littérature de la musique.
PASSÉ, PRÉSENT ET AVENIR
Dernièrement, j’ai réalisé que toutes les photos et notes de service dans mon bureau représentaient le passé. J’ai envisagé de les en enlever, mais je me suis demandé si ces souvenirs de personnes, de lieux et d’événements servaient à d’autres fins que la nostalgie. Pour éviter de m’enliser dans le passé, je devais donc découvrir la valeur de ces choses pour le présent et l’avenir.
FIDÈLE JUSQU’À LA FIN
Après avoir couru les premiers 32 km (20 milles) du Salomon Kielder Marathon en Grande-Bretagne, un marathonien a quitté la course et s’est rendu en autobus jusqu’à un boisé situé près du fil d’arrivée. Puis, il est entré de nouveau dans la course et a réclamé le troisième prix. Lorsque les officiels l’ont questionné, il a déclaré avoir cessé de courir parce qu’il se sentait fatigué.
DE MORNE À MAGNIFIQUE
C’est au printemps que Dieu nous rappelle que les choses ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être. En quelques courtes semaines à peine, ce qui semble désespérément mort revient à la vie. Des boisés mornes se transforment en paysages multicolores. Les arbres qui ont tendu leurs bras nus vers le ciel tout l’hiver, comme pour le supplier de les vêtir, revêtent soudain des robes de dentelle verte. Des fleurs s’étant fanées et courbées jusqu’au sol, capitulant devant le froid, sortent lentement de la terre en défiant la mort.