ADIEUX !
Lorsque Max Lucado a participé à un triathlon demiIronman, il a fait l’expérience du pouvoir néfaste des plaintes. Voici ce qu’il en a dit : « Après la nage de 2 km et la randonnée à vélo de 90 km, il ne me restait plus beaucoup d’énergie pour la course de 21 km. Pas plus qu’il n’en restait au participant qui courait à mes côtés. Il m’a dit : "C’est l’horreur. Cette course est la décision la plus stupide que j’aie jamais prise." À cela, j’ai répondu : "Adieu!" » Max savait que, s’il l’écoutait trop longtemps, il se mettrait à lui donner raison. Si bien qu’il lui a fait ses adieux et a continué de courir.
CŒUR BRISÉ ET ESPOIR
Depuis que le chanteur country américain George Jones est mort à l’âge de 81 ans, ses fans se souviennent de sa voix remarquable, de sa vie difficile et de ses combats personnels. Même si plusieurs de ses chansons reflétaient son désespoir et ses aspirations, c’était sa façon de les chanter qui a profondément touché les gens. Le critique musical Greg Kot, du Chicago Tribune , a dit : « Il avait la voix pour véhiculer le brisement du cœur. »
Quelque chose de pourri
Tout récemment, je me suis mis à la recherche d’une bonne voiture d’occasion. Je suis allé vérifier un modèle 2006 qui avait l’air en parfait état. Les apparences peuvent être trompeuses. Mon mécanicien a jeté un coup d’oeil à mon achat éventuel et a trouvé de sérieux problèmes au niveau de la transmission. Si j’avais acheté la voiture, j’aurais eu à débourser des milliers de dollars en réparations.
LA VRAIE LOYAUTÉ
On estime que les grands voyageurs du monde entier auraient accumulé plus de 22 milliards de kilomètres. Tout a commencé au début des années 1980, lorsque les compagnies aériennes ont lancé les premiers programmes de fidélisation pour récompenser la loyauté des voyageurs. Ces clients pouvaient échanger les kilomètres accumulés contre des voyages, des marchandises et des services gratuits, si bien qu’il ne leur a pas fallu longtemps pour se mettre à planifier leurs voyages autant en fonction de leurs récompenses personnelles que des prix et des horaires.
DES SOUVENIRS OUBLIÉS
Dernièrement, un ami de jeunesse m’a envoyé par courriel une photo de notre équipe de course du lycée. Sur ce cliché noir et blanc qui a du grain, on peut voir un groupe d’adolescents m’étant vaguement familier avec nos deux entraîneurs. Cette photo m’a immédiatement remémoré des souvenirs heureux du temps où je courais le mille et le mille et demi lors de nos rencontres d’athlétisme. Cependant, même si j’éprouvais du plaisir à me remémorer ce temps-là, je n’ai pu m’empêcher de remarquer combien il m’avait été facile de l’oublier et de passer à autre chose.
JOUR J
Dernièrement, j’ai demandé à Mary Ann, ma sœur aînée, si elle se rappelait le jour où notre famille avait emménagé dans la maison où nous vivions depuis de nombreuses années. Elle m’a répondu : « Tu avais environ neuf mois, et je me rappelle que maman et papa ont passé toute la nuit à faire des cartons en écoutant la radio. C’était le 6 juin 1944, et ils suivaient le récit en direct du débarquement en Normandie. »
Des amis dans l'arène
Tim Kreider a écrit au sujet de la vie moderne dans la tribune libre du New York Times. Dans son article, intitulé « Le piège d’un horaire surchargé », il raconte qu’un jour, il a contacté un ami pour l’inviter à passer du temps avec lui. Ce dernier a répondu qu’il était occupé, mais qu’il pourrait peut-être « manquer quelques heures de travail, si c’était important ». Kreider n’a pas insisté. Il a décrit l’emploi du temps de son ami comme étant « un brouhaha fort et assourdissant qui le forçait à crier pour être entendu ».
JAMAIS ABANDONNÉ
Lorsque j’étais enfant, j’avais parmi mes passe-temps préférés celui de m’amuser sur la bascule d’un parc situé à proximité de chez moi. Un enfant s’assoyait à chaque extrémité de la planche et les deux se faisaient rebondir à tour de rôle. Il arrivait que celui qui était au sol y reste et retienne son compagnon de jeu dans les airs à crier avec insistance pour que l’autre le fasse redescendre. Par contre, le truc le plus cruel consistait à quitter la bascule à la course en laissant dans les airs son ami, qui retombait douloureusement et brusquement au sol.
LA PERSPECTIVE DES NUAGES
En 1927, on a décerné le premier Oscar du meilleur film à Wings , un film muet relatant l’histoire de deux aviateurs américains durant la Première Guerre mondiale. Au cours du tournage, le directeur en a interrompu la production pendant plusieurs jours. À des producteurs contrariés lui ayant demandé pourquoi, il a répondu : « Nous n’avons que du ciel bleu. Le conflit aérien ne sera pas aussi visible sans nuages. Les nuages donnent de la perspective. » Il avait raison. Ce n’est que contre un arrière-plan nuageux que le spectateur pouvait réellement voir se livrer les combats aériens.
Prendre le risque
Nommez une chose que vous espérez entendre de la bouche de Dieu lorsque vous serez au ciel. Je suppose que ce sont les paroles suivantes : « C’est bien, bon et fidèle serviteur » (Mt 25.21). Ce verset est si souvent cité qu’il est inconcevable que nous ignorions sa signification.