Semer des graines
J’ai reçu un merveilleux courriel d’une femme qui m’écrivait : « Votre mère était ma maîtresse de première année à Putnam City, en 1958. Elle était excellente et très gentille, mais stricte ! Elle nous a fait apprendre le Psaume 23 et le réciter devant la classe, ce qui m’a terrifiée. Reste que c’est le seul contact que j’ai eu avec la Bible jusqu’en 1997, lorsque je suis devenue chrétienne. Or, le souvenir de Mme. McCasland m’est alors revenu en force au cours de la lecture de ce psaume. »
Ne vous relâchez pas
Bob Foster, mon mentor et ami depuis plus de 50 ans, ne m’a jamais tourné le dos. Son amitié et ses encouragements de tous les instants, même durant mes heures les plus sombres, m’ont aidé à tenir le coup.
Dans le monde
Les chrétiens chinois m’inspirent. Leur slogan est « De retour à Jérusalem » puisque la foi chrétienne s’est propagée à partir de Jérusalem principalement vers l’ouest en Europe et au nord de l’Afrique, puis en Amérique, continent qui a envoyé des missionnaires en Asie. Maintenant, les croyants chinois visent à propager l’Évangile au Moyen-Orient jusqu’à ce que l’Église atteigne Jérusalem, là où tout a commencé. La tâche sera dangereuse, mais ils sont prêts à tout risquer pour Jésus.
L’Évangile viral
Dans le cadre du projet Viral Texts, la Northeastern University, à Boston, étudie comment le contenu imprimé dans les années 1800 s’est répandu par le truchement des journaux – réseau des médias sociaux de l’époque. On a découvert que, pour l’ère industrielle, l’article réimprimé 50 fois ou plus était considéré comme « viral ». Or, dans le magazine Smithsonian, Britt Peterson a fait remarquer qu’un bulletin de nouvelles du XIXe siècle indiquant quels disciples de Jésus ont été exécutés pour leur foi avait paru dans au moins 110 publications différentes.
Avant-goûts du royaume
Encore mieux, Baskin-Robbins offrait à ses clients de goûter leurs différentes saveurs de crème glacée à l’aide de leurs emblématiques cuillères roses testeuses de goût. Elles nous permettaient de goûter à un échantillon du délice qui nous attendait si nous commandions une boule ou deux. À dix ans, je me trouvais en terrain inconnu. Et je peux affirmer que j’en ai pleinement profité !
Le pouvoir de paroles simples
Les visiteurs de mon père hospitalisé ont éclaté d’un rire gras. Il y avait dans la chambre deux vieux camionneurs, un ancien chanteur country, un artisan, deux fermières des environs et moi.
Une nouvelle destinée
Le tailleur Jacob Davis avait un problème à régler : la Ruée vers l’or des années 1800 battait son plein dans l’Ouest américain et les pantalons des chercheurs d’or s’usaient trop vite. Sa solution ? Davis s’est rendu dans un commerce local de nourriture sèche que Levi Strauss possédait, y a acheté du tissu pour fabriquer des tentes et a fait des pantalons de travail de cette étoffe pesante et résistante. Le jeans est ainsi né. De nos jours, le jeans de denim sous diverses formes (y compris les Levi’s) compte parmi les vêtements les plus prisés, et cela, simplement parce que l’on a eu l’idée un jour de donner une nouvelle utilité au tissu servant à la confection de tentes.
Fuir
J’avais sept ans lorsque j’ai été exposée à la pornographie pour la première fois. Des enfants en avaient trouvé, et j’ai naïvement accepté de la regarder. Dans notre ère numérique, les enjeux sont beaucoup plus élevés. La vidéo possède un pouvoir plus considérable que la photo figée dans le temps. Elle détruit le peu d’innocence qu’il reste dans notre monde.
La décision d’Evie
Evie était du nombre des 25 adolescents américains d’une chorale de lycée à se rendre en Jamaïque pour y chanter, évangéliser et témoigner de l’amour de Dieu à des gens issus d’une culture et d’une génération différentes des leurs.
Qui le leur dira ?
La Seconde Guerre mondiale était terminée. On avait déclaré la paix. Le jeune lieutenant Hiroo Onoda de l’armée impériale japonaise, cantonné sur une île des Philippines, l’ignorait malgré tout. On avait parachuté des dépliants annonçant la fin de la guerre, mais Onoda, dont le dernier ordre avait consisté en 1945 à rester pour se battre, en avait toutefois fait fi, n’y voyant qu’une ruse ou de la propagande ennemie. Il ne s’est rendu qu’en mars 1974 – soit 30 ans après la fin de la guerre – lorsque son ancien commandant s’est rendu du Japon aux Philippines, a révoqué son ordre initial et a officiellement relevé Onoda de ses fonctions. C’est alors que celui‑ci a fini par croire que la guerre était bel et bien terminée.