Persévérez dans la joie
Quand les gens sont dans un état comateux, il importe d’empêcher leurs muscles de se dégénérer. L’atrophie s’installe rapidement en l’absence de mouvement. De plus, la plupart des entraîneurs physiques vous diront que les muscles se développent après qu’ils ont été soumis à un stress. L’exercice intense crée de petites déchirures dans le tissu musculaire. En guérissant, le muscle devient plus fort et plus gros qu’il était avant l’épreuve. Notre corps doit connaître une certaine douleur pour conserver sa vigueur.
Christ le Rédempteur
La célèbre statue Christ le Rédempteur surplombe la ville de Rio de Janeiro. Cette statue est un modèle de Christ ayant les bras étendus de manière à ce que son corps ait la forme d’une croix. L’architecte brésilien Heitor da Silva Costa en a fait le dessin. Il a imaginé que les résidents de la ville la verraient comme la première image à émerger des ténèbres à l’aube. Au crépuscule, il espérait que ces citadins verraient le coucher du soleil comme un halo derrière la tête de la statue.
Espoir différé
Chaque couple qui tente d’avoir un enfant le sait : tous les 28 jours, c’est le moment où l’on espère voir un signe de succès. Pour beaucoup de couples, cette attente est accompagnée de déception qui dure quelques mois, jusqu’à ce que la conception ait lieu. Mais pour d’autres, ce cycle mensuel de regain et de perte d’espoir peut durer des années. Proverbes 13.12 décrit bien cette expérience : « Un espoir différé rend le coeur malade, mais un désir accompli est un arbre de vie. »
Coeur joyeux
En attendant mon vol à la porte d’embarquement, à l’aéroport Changi de Singapour, j’ai remarqué une jeune famille – maman, papa et fils. L’aire d’attente était bondée, et ils cherchaient un endroit où s’asseoir. Soudain, le petit garçon s’est mis à chanter à voix forte « Joy to the World ». Il avait environ 6 ans, si bien que j’ai été très impressionné de constater qu’il en connaissait toutes les paroles.
Encouragé
Quand j’étais jeune, un de mes jours préférés était le 1er mai. Ce jour-là, j’avais la chance d’espérer recevoir une bise sur la joue de mon dernier béguin. Mes amis et moi confectionnions de petits paniers remplis de bonbons que nous laissions sur le seuil des maisons de ceux que nous connaissions. Ensuite, nous appuyions sur la sonnette et nous nous sauvions en courant. Si nous laissions un panier à quelqu’un que nous aimions, nous courrions lentement puisque si nous nous faisions prendre, on nous embrassait. Cette époque d’innocence est loin derrière moi.
Rêves brisés
Mon ami occupait depuis des années un emploi qu’il aimait lorsqu’il a soudainement été mis à pied. Il a par la suite obtenu un poste dans une nouvelle compagnie, mais le travail n’était pas aussi épanouissant, et le salaire était médiocre. Puis, le premier employeur lui a demandé de revenir, ce qu’il a fait avec joie. Malheureusement, lui et la plus grande partie de la main- d’oeuvre ont été mis à pied après seulement sept jours. L’autre entreprise n’a pas voulu le reprendre, et il occupe maintenant un emploi subalterne, peu rémunérateur. Son rêve d’occuper un poste qu’il aime et qui convient à ses besoins est tombé à l’eau.
Des souffrances qui ont un sens
J’ai demandé à plusieurs de mes amis quelle avait été l’expérience la plus pénible de leur vie. Ils m’ont répondu notamment la guerre, une opération et la perte d’un être cher. Voici ce que ma femme m’a répondu : « La naissance de notre premier enfant. » Son accouchement, dans un hôpital militaire isolé, s’est avéré long et difficile. En y repensant, toutefois, elle considère cet événement joyeux, « car ses douleurs avaient un sens ».
SIMPLEMENT FAIRE CONFIANCE
Lorsque nos enfants étaient jeunes, les amener chez le médecin était une expérience intéressante. La salle d’attente était remplie de jouets avec lesquels ils pouvaient s’amuser et de revues pour enfants que je pouvais leur lire. Jusquelà, il n’y avait pas de problème. Par contre, dès que je les prenais dans mes bras pour les faire entrer dans le cabinet, tout changeait. Soudain, leur plaisir se transformait en peur lorsque l’infirmière s’approchait d’eux avec en main la seringue nécessaire à leur vaccination. Plus elle approchait, plus ils resserraient leur étreinte autour de mon cou pour que je les réconforte, espérant probablement recevoir du secours, sans savoir que l’on agissait au mieux de leurs intérêts.
L’ESPOIR EN CADEAU
Lorsqu’un puissant typhon a balayé la ville de Tacloban, aux Philippines, en 2013, environ 10 000 personnes sont mortes et beaucoup de survivants se sont retrouvés dans la rue et au chômage. Les produits de base se sont faits rares. Trois mois plus tard, alors que la ville avait encore peine à se sortir de ses ruines, un bébé est né au bord d’une rue à proximité de Tacloban sous des pluies torrentielles et de forts vents. Même si les conditions météorologiques faisaient ressurgir de douloureux souvenirs, les résidents ont uni leurs efforts pour trouver une sage-femme et transporter la mère avec le nouveau-né dans une clinique. Ce poupon a survécu, s’est bien développé et est devenu un symbole d’espoir au cours d’une période de désespoir.
L’événement principal
Dans le roman de John Irving, Une prière pour Owen, Owen annonce l’importance distinctive de la résurrection de Jésus : « N’importe qui est attendri par la Nativité ; le dernier des imbéciles peut se sentir chrétien au moment de Noël. Mais Pâques constitue le test crucial. »