L’ESPOIR EST POUR...
Bien que j’essaie de ne pas m’offusquer de ce que je vois autour de moi de nos jours, le message que j’ai lu sur le t-shirt d’une femme que j’ai croisée dans un centre commercial m’a perturbé. Il y était écrit en caractères gras : « L’espoir est pour les imbéciles. » La naïveté ou la crédulité peuvent certainement être insensées et dangereuses. Les déceptions et les peines peuvent résulter tragiquement d’un optimisme non fondé. Par contre, le fait de s’interdire d’espérer constitue une façon triste et cynique de voir la vie.
GRAND-PAPA A FILÉ
Ken, mon cousin, a combattu le cancer avec courage pendant quatre ans. Durant ses derniers jours, sa femme, ses trois enfants et plusieurs de ses petits-enfants sont allés lui rendre visite à l’hôpital, afin de passer du temps en sa compagnie et de lui faire leurs au revoir. Pendant un moment où personne ne se trouvait dans sa chambre, il a glissé dans l’éternité. Après que sa famille a réalisé qu’il était parti, une de ses jeunes petites-filles a fait gentiment remarquer : « Grand-papa a filé. » À un moment, le Seigneur se trouvait ici-bas avec Ken ; le suivant, l’esprit de Ken se trouvait au ciel avec le Seigneur.
BUREAUCRATIE
Le mot « bureaucratie » décrit un moyen d’empêcher les choses de se faire. À l’origine, ce mot s’utilisait uniquement afin de protester contre la lourdeur et la lenteur des procédures gouvernementales. Au fil des siècles, il en est toutefois venu à exprimer la contrariété et la déception qu’imposent les obstacles bureaucratiques entravant la réalisation de certains objectifs. Par exemple, les vétérans de certaines guerres ont eu du mal à recevoir les indemnisations qui leur avaient été promises.
RÉCIT DE TÉMOINS OCULAIRES
Lorsque nous, de l’équipe de tournage de l’émission télévisée Day of Discovery , interviewons des gens en vue d’une biographie, nous aimons particulièrement discuter avec ceux qui connaissaient la personne dont nous racontons la vie. Au fil des ans, nous nous sommes entretenus avec un homme ayant été l’un des compagnons de baraque d’Eric Liddell dans un camp d’internement en Chine, une femme ayant vécu adolescente sous le toit de C. S. Lewis durant la Seconde Guerre mondiale et un homme ayant servi de chauffeur au Dr George Washington Carver durant une tournée de conférences dans tout le sud des États-Unis. Ils ont tous parlé librement et ouvertement de la personne spéciale qu’ils connaissaient.
SERVONS-NOUS
Dernièrement, j’ai vu la publicité télévisée d’une chaîne de restaurants faisant une déclaration frappante. Dans ces restaurants, cette publicité déclarait : « Servez-vous à même le bonheur ! » Ne serait-ce pas merveilleux s’il suffisait de se servir de pommes de terre, de viande, de pâtes ou de dessert pour obtenir le bonheur ? Malheureusement, aucun restaurant ne peut tenir cette promesse.
LA FOI DE TYPE TEE-BALL
La personne qui a imaginé le tee-ball est un génie : chaque enfant sur le terrain a la chance de goûter au plaisir et à la joie du jeu avant de goûter à la déception d’un retrait au bâton.
LE POUVOIR DE LA PENSÉE TERMINALE
Tandis que nous attendons de commencer la nouvelle année armés de projets et de résolutions, la voix d’hommes pieux du passé nous encourage à nous remémorer ce que nous préférerions oublier : notre propre mort.
LE CHEMIN DES LARMES
La déportation de milliers d’Indiens d’Amérique au début du xixe siècle constitue un événement très grave et tragique de l’histoire des États-Unis. Des nations amérindiennes, qui avaient signé des traités avec la population de colons blancs et qui avaient combattu à ses côtés, ont été chassées de leurs terres ancestrales. Durant l’hiver 1838, des milliers de Cherokees ont été obligés d’amorcer une marche pénible de 1600 km vers l’Ouest appelée « Chemin des larmes ». Cette injustice a coûté la vie à des milliers de gens, qui étaient nombreux à ne pas avoir les vivres, les vêtements et les chaussures nécessaires pour survivre à un tel voyage.
POUR SA GLOIRE
On peut beaucoup en apprendre en accompagnant des gens durant une période difficile. Cela a été notre cas lorsque nos amis Sam et Carol ont traversé péniblement l’épisode du cancer de Sam. Nous avons prié pour eux et l’avons vu subir traitements et douleurs pendant un an. Et juste comme il semblait hors de danger, un nouveau diagnostic a révélé un autre cancer.
À SATIÉTÉ
Un de mes amis qui vit à Singapour m’a parlé d’une vieille salutation chinoise. Au lieu de demander :« Comment allez-vous ? » les gens demandent : « Avez-vous mangé à satiété ? » Cette salutation remonte probablement à une époque où la nourriture était rare et beaucoup de gens ignoraient quand ils auraient leur prochain repas. Lorsque de la nourriture était disponible, il était sage de manger à satiété.