CAP TRIBULATION
Le 10 juin 1770, le navire de l’explorateur britannique James Cook a heurté un récif non loin de la côte nord-est de l’Australie. Il a alors ramené le navire dans des eaux plus profondes, où il a heurté le récif de nouveau, une collision qui a presque causé un naufrage cette fois-là. Cette expérience a poussé Cook à écrire dans son journal de bord : « On a donné à la pointe nord le nom de Cap Tribulation parce que c’est ici qu’ont commencé tous nos ennuis. »
RIEN DE SIMPLE
Pour l’anniversaire de notre petit-fils, ma femme a préparé et décoré un énorme biscuit aux pépites de chocolat qu’elle allait servir durant la fête. Elle a sorti son livre de cuisine, a réuni les ingrédients nécessaires et s’est mise à suivre les étapes simples de la recette de son choix. Elle a suivi cette recette des plus faciles et tout a bien fonctionné.
DES ENNUIS
J’étais heureuse de voir les derniers jours de l’année approcher. Cette année nous avait apporté tant de chagrin, de maladie et de tristesse. J’étais prête à accueillir le mois de janvier avec tambours et trompettes !
DIEU M’AIME SÛREMENT PLUS
Au cours d’une récession difficile, j’ai mis sur pied un groupe de soutien destiné à aider d’autres chrétiens à composer avec le chômage. Nous avons évalué des curriculum vitae, favorisé le réseautage et apporté du soutien dans la prière. Un certain problème a émergé : chaque fois que quelqu’un décrochait un emploi, il ou elle ne revenait presque jamais dans le groupe pour lui apporter un encouragement. Cela a eu pour effet d’accroître la solitude et l’isolement de ceux qui restaient dans le groupe.
NOTRE PRIÈRE, LA VOLONTÉ DE DIEU
La requête de prière écrite à la main fendait le cœur par son apparente impossibilité : « Veuillez prier – je souffre de sclérose en plaques, ma musculature est faible, j’ai du mal à déglutir, mes douleurs augmentent, ma vue faiblit. » Le corps de cette femme tombait en ruine, et je sentais le désespoir dans sa demande suppliante d’intercession.
FIDÈLE JUSQU’À LA MORT
La Walker Art Gallery à Liverpool, en Angleterre, possède une toile illustrant un soldat romain montant fidèlement la garde dans la ville antique de Pompéi. C’est un soldat romain pris dans les cendres en pleine tenue militaire qu’un archéologue a découvert à Pompéi qui a inspiré cette toile. L’éruption volcanique du Vésuve en l’an 79 a recouvert cette ville de lave, emprisonnant ses habitants et leur culture en un instant. La toile, Fidèle jusqu’à la mort , témoigne de la veille continuelle de la sentinelle même si une mort par le feu est en train d’engouffrer son monde.
POUR SA GLOIRE
On peut beaucoup en apprendre en accompagnant des gens durant une période difficile. Cela a été notre cas lorsque nos amis Sam et Carol ont traversé péniblement l’épisode du cancer de Sam. Nous avons prié pour eux et l’avons vu subir traitements et douleurs pendant un an. Et juste comme il semblait hors de danger, un nouveau diagnostic a révélé un autre cancer.
SE TENIR DANS LE FEU
Enveloppé de couvertures dans la camionnette de mes grands-parents, j’ai regardé l’incendie consumer notre maison. Mon père dit que j’ai dormi à poings fermés tandis qu’il nous sortait de là, mon frère, moi et nos chiots. Quand je me suis réveillé et que j’ai vu les immenses flammes, j’étais déjà en sûreté. J’étais alors trop curieux et trop jeune pour avoir peur.
DEUX LEÇONS APPRISES
Quelques semaines après avoir écrit un article pour le Notre Pain Quotidien portant sur l’importance d’observer la loi, j’ai entrepris un voyage de 1400 km, résolu à respecter les limites de vitesse. En sortant d’une petite ville du Nouveau-Mexique, je me suis occupé plus de déballer un sandwich que de vérifier les panneaux routiers, ce qui m’a valu une contravention pour excès de vitesse. La première leçon que j’ai apprise ce jour-là m’a enseigné que le fait de ne pas prêter attention coûte aussi cher que celui de transgresser délibérément la loi. Et j’avais encore 1130 km à parcourir !
VERS UNE VIE «FACILE»
Les parents tentent-ils trop de faire le bonheur de leurs enfants ? Et cela produit-il l’effet contraire ? Ces questions servent d’entrée en matière à une entrevue avec Lori Gottlieb, auteur d’un article portant sur de jeunes adultes malheureux. Sa conclusion : Oui. Les parents qui refusent de laisser leurs enfants vivre des échecs ou des chagrins leur donnent une idée fausse du monde et ne les préparent pas bien aux dures réalités de la vie d’adulte. Ces jeunes font l’expérience d’un vide et d’angoisses.