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UNE GUERRE DE MOTS

Le 28 juillet 1914, l’Autriche et la Hongrie ont déclaré la guerre contre la Serbie en réaction à l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand et de sa femme, Sophie. En moins de quatrevingtdix jours, d’autres pays d’Europe avaient choisi leur camp afin d’honorer leurs alliances militaires et de poursuivre leurs propres ambitions. Il a suffi d’un seul évènement ayant dégénéré pour amorcer la Première Guerre mondiale, un des conflits militaires parmi les plus destructeurs des temps modernes.

UN TENDRE SOIN

Max exploite une petite ferme pour le plaisir. Un jour, à sa grande surprise, il a trouvé un veau nouveau-né parmi ses vaches ! À l’achat du troupeau, il ignorait que l’une d’elles était en gestation. Malheureusement, la vache concernée est morte des suites de complications peu après avoir mis bas. Max a immédiatement acheté du lait en poudre pour nourrir le veau au biberon. « Le veau me prend pour sa mère ! » disait-il. L’histoire attendrissante du nouveau rôle que Max a dû jouer auprès du veau me rappelle la façon dont Paul s’est comparé à une mère aimante dans sa relation avec les croyants de Thessalonique : « [Mais] nous avons été pleins de douceur au milieu de vous. De même qu’une nourrice prend un tendre soin de ses enfants » (1 Th 2.7). En enseignant aux gens, Paul se montrait attentionné envers eux. Il savait que, pour grandir spirituellement, les croyants avaient besoin du « lait spirituel et pur » (1 Pi 2.2). Il a également prêté une attention particulière à ceux dont il avait la responsabilité : « Vous savez aussi que nous avons été pour chacun de vous ce qu’un père est pour ses enfants, vous exhortant, vous consolant, vous conjurant de marcher d’une manière digne de Dieu » (1 Th 2.11,12). En nous servant les uns les autres, puissions-nous agir avec la tendresse de notre Sauveur, nous encourageant à persévérer dans notre cheminement spirituel (Hé 10.24).

LE POUVOIR D’UNE RÉPONSE DOUCE

Ma voiture est tombée en panne dans un tunnel à l’heure de pointe en plein cœur de Boston. Des conducteurs visiblement furieux m’ont contourné tant bien que mal. Ma voiture a fini par être remorquée jusque dans un garage pour y être réparée. Plus tard, elle est tombée en panne de nouveau sur l’autoroute à 14 h. Elle est donc retournée au garage.