UN MORCEAU DE SUCRE
Où est Mary Poppins quand on a besoin d’elle ? Je sais que j’ai l’air de m’ennuyer du bon vieux temps où des films humoristiques et irréalistes nous présentaient des personnages comme cette nounou fictive, mais ce qui me manque vraiment, ce sont des gens ayant une vision de l’avenir empreinte d’un optimisme réaliste. Des gens joyeux, créatifs et capables de faire ressortir le côté positif dans ce qui semble négatif. Des gens qui nous rappellent qu’un « simple morceau de sucre aide à avaler la pilule ».
HORS DU CHAOS
Tout ce que j’observe me pousse à croire à la véracité d’un certain fait : l’ordre n’est pas naturel. Quand je considère mon bureau, je m’étonne de la rapidité avec laquelle il sombre dans le chaos et de tout le temps qu’il me faut pour le ranger. L’ordre exige une intervention ; il ne se produit pas naturellement.
PLUS QU’ASSEZ
En recevant un grand groupe chez moi, j’ai craint que ce que j’avais prévu ne suffise pas à nourrir tous mes invités. Je n’aurais toutefois pas dû m’en faire. Plusieurs amis ont apporté, sans que je m’y attende, des plats additionnels, si bien que nous avons tous pu savourer le supplément-surprise. Nous avons eu plus qu’assez de nourriture, si bien que nous avons pu nous partager toute cette abondance.
FAIRE LE MUR
Le sergent Richard Kirkland était un Confédéré de la guerre de Sécession (1861-1865). Après avoir réussi à contrer une attaque à Fredericksburg, il n’a plus trouvé sur Marye’s Heights que des soldats blessés gisant au sol. Kirkland a alors obtenu la permission de leur venir en aide. S’étant saisi de gourdes, il a franchi le mur de pierres et s’est penché sur un premier soldat pour lui prêter assistance. S’exposant à de grands risques, « l’ange de Marye’s Heights » a porté la compassion de Christ aux soldats ennemis.
DES BONTÉS INÉPUISABLES
En me promenant dans l’aéroport O’Hare de Chicago, quelque chose a capté mon regard : le chapeau que portait une personne en train de traverser le hall à la course. Ce qui a retenu mon attention, c’est le message qu’il véhiculait en seulement deux mots : « Deny Everything » (Niez tout). Je me suis demandé ce qu’il signifiait. Ne reconnaissez jamais votre culpabilité ? Ou encore, refusez-vous les plaisirs et les luxes de la vie ? Je me suis interrogé sur le mystère de ce message des plus simples.
AVANCE ! MAIS AVANCE DONC !
De l’autre côté de l’intersection, j’ai vu un automobiliste hésiter lorsque le feu est passé au vert. C’est alors que, venant de nulle part, une personne s’est mise à crier : « Avance ! Mais avance donc ! » Ces cris de colère semblaient affoler le conducteur, et leur origine semblait le laisser perplexe. Puis j’ai vu que la voiture derrière lui était équipée d’un haut-parleur permettant à l’automobiliste de crier après les autres automobilistes ! Ayant pris son courage à deux mains, le conducteur hésitant a fini par aller de l’avant. La grossièreté et l’impatience du conducteur contrarié m’ont frappé.
UN AMOUR FIABLE
Il se peut que l’affirmation la plus douloureuse qu’une personne entende soit la suivante : « Je ne t’aime plus. » Cette parole met fin à des relations, brise des cœurs et fait voler des rêves en éclats. Il arrive souvent que des gens ayant été trahis se protègent de souffrances possibles en décidant de ne plus jamais croire à l’amour d’une personne. Il se peut même que cette conviction ferme inclue l’amour de Dieu.
QU’A FAIT DIEU POUR MOI RÉCEMMENT ?
J’ai rencontré un homme tout à fait convaincu que Dieu ne lui pardonnerait jamais ce qu’il avait fait. Un homme plus vieux l’a pris sous son aile et, un an plus tard, j’étais ravi de découvrir que le jeune homme avait non seulement accepté Jésus comme son Sauveur, mais qu’il dévorait également la Bible. Trois ans plus tard, lorsque je me suis entretenu avec lui, j’ai toutefois remarqué que son enthousiasme avait fait place aux murmures : « Je ne comprends pas que Dieu laisse de mauvaises personnes prospérer alors que tant de ses enfants ( y compris lui-même , aurait-il pu ajouter) ont du mal à joindre les deux bouts. » Ses murmures minaient la joie de sa foi.
IL EST BON
Il n’est pas rare que l’on dise d’un homme qu’« il est bon », en voulant dire que c’est un brave homme. Toutefois, en y pensant bien, qui peut-on dire est vraiment bon dans toutes les acceptions du terme, et surtout au sens biblique ? Il est également tentant de se croire soi-même bon, mais on aurait tort de s’en convaincre.