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CHATIÈRE

Mon mari, Jay, et moi avons un nouveau membre dans la famille : une chatte tigrée de deux mois nommée Jasper. Pour assurer sa sécurité, nous avons dû perdre certaines de nos vieilles habitudes, comme laisser les portes ouvertes. Une chose en particulier demeure problématique : la cage d’escalier. Les chats aiment grimper. Même jeunes, ils savent que le monde paraît mieux vu d’en haut. Chaque fois que j’ai Jasper avec moi en bas, elle est donc déterminée à monter les escaliers. La nécessité de la garder en sécurité près de moi a mis mon ingéniosité à rude épreuve. Les barrières qui fonctionnent pour les enfants et les chiens ne sont d’aucune utilité pour les chats.

Un berger dans l’ombre

Un jour, une paroissienne grincheuse s’est présentée au bureau d’un prédicateur bien connu. Troublée et effrayée, elle a dit : « Deux hommes me suivent partout où je vais. » Le prédicateur qui connaissait l’imagi-nation débordante de la femme a répondu gentiment : « Oh ! je sais exactement qui sont ces hommes. » « Qui ? » a‑t‑elle demandé. « Ils sont le bonheur et la grâce », a‑t‑il répondu.

LE LANGAGE DU SIFFLEMENT

Sur l’île La Gomera, l’une des plus petites des îles Canaries, on est en train de faire revivre une langue ressemblant au chant d’un oiseau. Dans un pays aux vallées profondes et aux ravins abrupts, les écoliers et les touristes apprennent qu’à une certaine époque on sifflait pour communiquer avec quelqu’un à plus de 3 km de distance. Un chevrier…

UN OUBLI BÉNI

Mon bureau est en bas, mais je monte souvent les escaliers pour aller chercher une chose ou l’autre dans diverses pièces de la maison. Malheureusement, quand j’arrive en haut, j’ai souvent oublié ce que j’avais l’intention d’y faire une fois rendu. Le chercheur Gabriel Radvansky a trouvé une explication à donner à ce phénomène. Il suggère l’idée selon laquelle le seuil de porte sert de « limite à un événement ».

LE PREMIER À MONTER AU FRONT

Le livre de Stephen Ambrose intitulé Frères d’armes suit les soldats de l’Easy Company de l’armée américaine depuis leur formation en Géorgie jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe, en passant par le Jour J du débarquement en Normandie (6 juin 1944). Durant la majeure partie de cette période, Richard Winters a dirigé l’Easy Company. Winters était un officier particulièrement exceptionnel en ce sens qu’il était le premier à monter au front. Qu’entendait-on Winters dire le plus souvent ? « Suivez-moi ! » Il se peut que d’autres officiers aient recherché la sécurité des derniers rangs, mais lui se disait que, si ses hommes devaient aller au combat, c’est lui qui les y conduirait.

BERGER VEDETTE

Au printemps, les bergers de l’Idaho conduisent leurs troupeaux des terres basses jusque dans les montagnes. Des milliers de moutons empruntent ainsi les passages des contrées élevées pour accéder aux pâturages d’été.

DES INSTANTS TERRIFIANTS

Lors de la naissance de notre premier enfant, ma femme, Marlene, a passé plus de 30 heures en travail, ce qui lui a occasionné un stress énorme, ainsi qu’au bébé. Le médecin, qui remplaçait son praticien courant, ne connaissait pas bien ni son dossier ni le déroulement de sa grossesse. Résultat : il a trop tardé à effectuer une césarienne d’urgence, causant ainsi un traumatisme à notre fils, qui a dû être hospitalisé à l’unité de soins intensifs néonataux. Or, il n’y avait rien que le personnel hospitalier pouvait faire pour aider notre bébé à surmonter l’état traumatique dans lequel on l’avait plongé.

FAIRE LA DIFFÉRENCE

L’histoire d’Elizabeth était émouvante, pour ne dire que cela. Après avoir vécu une expérience terriblement humiliante au Massachusetts, elle est partie pour le New Jersey afin de se sortir d’embarras. Pleurant malgré elle, elle a à peine remarqué que le car s’était arrêté en cours de route. Un passager assis derrière elle, un parfait inconnu, a commencé à marcher vers la porte du car lorsqu’il s’est soudain immobilisé, s’est retourné et est retourné auprès d’Elizabeth. À la vue de ses larmes, il lui a remis sa bible, en lui disant qu’il pensait qu’elle en aurait peut-être besoin. Il avait raison. Cependant, non seulement avait-elle besoin de la Bible, mais encore du Christ dont celle-ci parle. Elizabeth l’a reçu en résultat de ce simple geste de compassion de la part d’un inconnu qui lui a offert un présent.