DES PENSÉES OBSÉDANTES
Il y a de nombreuses années, mon père et moi faisions une randonnée à pied dans le Big Bend, au Texas. Il s’agit maintenant d’un parc national, mais à l’époque, cette contrée était à l’état sauvage.
LE CHEMIN SINUEUX
Dans son livre intitulé A Sweet and Bitter Providence (Une providence douce-amère), John Piper offre ces pensées au sujet de la providence et de la direction de Dieu : « La vie n’est pas une ligne droite menant d’une bénédiction à la suivante, puis au ciel pour terminer. C’est un chemin sinueux et semé d’embûches. […] Dieu ne se contente pas de venir réparer les pots cassés après nos ennuis. Pour notre bien et la gloire de Jésus-Christ, il planifie notre trajet et gère nos ennuis longtemps à l’avance. »
JÉSUS M’AIME
Par temps froid, notre vieille chienne parcourt le jardin à la recherche d’un endroit où s’étirer dans l’herbe et se chauffer au soleil.
LE PIRE JOUR DE SA VIE
En mai 2011, une jeune femme s’est réfugiée dans une baignoire alors qu’une tornade dévastait sa ville de Joplin, au Missouri. Son mari a couvert son corps du sien pour la protéger des débris qui volaient dans l’air. Il en est mort, mais elle a survécu grâce à l’héroïsme de son mari. Bien entendu, elle a lutté pour donner un sens à la mort de celui-ci. Un an après le passage de la tornade, elle a toutefois dit qu’elle trouvait du réconfort dans le fait de savoir que, même durant le pire jour de sa vie, elle avait été aimée.
ROCHER DE MON REFUGE
Une certaine année, durant mes vacances, je me suis promenée à pied le long de la berge d’un grand lac. En approchant d’un tas de pierres de rivière, j’ai remarqué une petite alcôve entre les pierres et qu’une plante minuscule y avait poussé. Elle semblait avoir absorbé la bonne quantité de lumière et d’eau, sans mentionner la protection. Aucune intempérie ne risquait de froisser ses tendres feuilles.
BERGER VEDETTE
Au printemps, les bergers de l’Idaho conduisent leurs troupeaux des terres basses jusque dans les montagnes. Des milliers de moutons empruntent ainsi les passages des contrées élevées pour accéder aux pâturages d’été.
PAS OUBLIÉ
Il y a quelques années, lorsque mon mari et moi visitions le Smithsonian Air and Space Museum à Washington DC, nous avons remarqué une poussette laissée sans surveillance. Nous avons présumé que les parents l’avaient laissée là parce qu’elle était trop encombrante et qu’ils portaient maintenant leur enfant. En nous en approchant, nous y avons toutefois vu un bébé endormi. Où étaient donc passés les parents… le frère ou la sœur… la baby-sitter ? Nous sommes restés à proximité pendant un certain temps avant d’alerter une autorité du musée. Personne ne s’était présenté pour réclamer le précieux poupon ! La dernière fois que nous l’avons vu, on l’acheminait dans sa poussette vers un lieu sûr.
UN SALUT SÛR
On raconte que la reine Victoria du Royaume-Uni a été profondément émue lors d’un service religieux. Par la suite, elle a demandé à son aumônier : « Peut-on avoir l’assurance absolue ici-bas de sa sécurité éternelle ? » Il n’avait rien à lui répondre, mais un évangéliste du nom de John Townsend a entendu parler de la question de la reine et, après avoir longuement prié à ce sujet, lui a envoyé un mot qui disait : « C’est avec les mains tremblantes, mais le coeur plein d’amour, et parce que je sais que nous pouvons avoir la certitude ici-bas d’obtenir la vie éternelle dans la demeure que Jésus est allé préparer, que je prierais Votre Très Gracieuse Majesté de bien vouloir lire les passages bibliques suivants : Jean 3.16 ; Romains 10.9,10. »
PASSÉ, PRÉSENT ET AVENIR
Dernièrement, j’ai réalisé que toutes les photos et notes de service dans mon bureau représentaient le passé. J’ai envisagé de les en enlever, mais je me suis demandé si ces souvenirs de personnes, de lieux et d’événements servaient à d’autres fins que la nostalgie. Pour éviter de m’enliser dans le passé, je devais donc découvrir la valeur de ces choses pour le présent et l’avenir.
PRÊT POUR LA GLOIRE
Le 1er mars 1981, D. Martyn Lloyd-Jones, prédicateur et commentateur biblique, reposait sur son lit de mort. De 1939 à 1968, il avait servi Dieu comme pasteur à la Chapelle de Westminster, à Londres. À la fin de sa vie, Lloyd-Jones avait perdu l’élocution. Pour indiquer qu’il ne voulait plus que l’on prie pour sa guérison, il a écrit sur un bout de papier : « Ne me privez pas de la gloire. »