AMOUR ET PRIÈRE
Dans un livre primé pour enfants, Winnie l’ourson regarde Kanga s’éloigner en sautant. J’aimerais sauter comme ça. Il y en a qui le peuvent, et d’autres pas. C’est comme ça , se dit-il.
MONTREZ-LE ET DITES-LE
Si vous suivez un cours d’écriture ou assistez à une conférence portant sur l’écriture, vous entendrez probablement l’expression « Montrez-le-leur, ne le leur dites pas. » Autrement dit, « montrez » à vos lecteurs ce qui se passe, plutôt que de vous contenter de le leur dire. Ne dites pas aux lecteurs ce que vous avez fait ; décrivez-leur-en le processus.
DANS L’ATTENTE DE SE RÉJOUIR
Durant son premier match de baseball de la Petite Ligue, un jeune de l’équipe dont j’étais l’entraîneur a reçu une balle en plein visage. Il n’a pas été blessé, mais il a subi un choc, bien entendu. Pendant le reste de la saison, il a eu peur de la balle. Match après match, il a courageusement essayé de jouer, mais il semblait tout simplement incapable de la frapper.
L’AMOUR QUI NE DÉLAISSE PAS
L’amour est au cœur même de toute relation florissante. La Bible indique clairement que l’on doit savoir aimer – aimer Dieu de tout son cœur, aimer son prochain comme soi-même et aimer ses ennemis. Cependant, il est difficile d’aimer lorsque l’on ne se sent pas aimé. Les enfants négligés, les conjoints qui se sentent délaissés et les parents qui n’ont aucune relation avec leurs enfants connaissent tous la douleur qu’inflige une vie dépourvue d’amour.
DES OS BRISÉS
Il y a longtemps, j’étais gardien de but dans une équipe de foot universitaire. C’était plus amusant que je ne saurais le décrire ici, mais à quel prix ! Un prix que je paie encore aujourd’hui. Être gardien de but appelle à constamment barrer physiquement la route à l’équipe adverse pour l’empêcher de marquer des buts, ce qui implique souvent des blessures. Au cours d’une seule saison, je me suis cassé une jambe, je me suis fêlé plusieurs côtes, je me suis disloqué une épaule et j’ai subi une contusion ! Aujourd’hui, surtout par temps froid, ces os anciennement cassés viennent se rappeler à mon souvenir de manière douloureuse.
LES YEUX DE JÉSUS
Nous faisions la queue chez le glacier lorsque je l’ai remarqué. Son visage portait les marques de trop de combats : un nez crochu et quelques cicatrices. Ses vêtements étaient froissés, bien que propres. Je me suis interposé entre lui et mes enfants, me servant de mon dos comme d’un mur.
DEUXIÈME MEILLEUR ?
Léa a dû passer une nuit blanche à appréhender l’instant où son nouveau mari se réveillerait. Elle savait qu’il ne s’attendrait pas à voir son visage, mais celui de Rachel. Jacob avait été la victime d’une supercherie, et lorsqu’il l’a réalisé, il s’est empressé de passer un marché avec Laban pour lui réclamer la femme qu’on lui avait promise (Ge 29.25-27).
BRAS OUVERTS
Aux funérailles de Betty Ford, ancienne première dame des États-Unis, son fils Steven a dit : « C’est elle qui donnait de l’amour et du réconfort, et c’était la première à nous prendre dans ses bras. Il y a dix-neuf ans, lorsque j’ai traversé ma crise d’alcoolisme, ma mère […] m’a fait l’un des plus beaux cadeaux : apprendre à m’abandonner à Dieu et à accepter la grâce de Dieu dans ma vie. Je me suis véritablement senti alors dans ses bras comme le fils prodigue qui rentrait à la maison, et j’ai ressenti l’amour de Dieu par elle. C’était un bon cadeau. »
LÀ OÙ VONT LES PÉCHEURS
Un de mes amis s’entretenait un jour avec un homme qui n’avait pas grand-chose de bon à dire de la foi chrétienne. Cet ami savait que, s’il passait pour trop « religieux », il mettrait en péril ses chances de lui témoigner. Au milieu de leur conversation, il lui a donc lancé : « Hé ! Bob, sais-tu où vont les pécheurs ? »
BONNE ENTENTE
J’aime être avec les gens… la plupart du temps. En compagnie de gens qui nous plaisent, nous éprouvons une joie particulière. Malheureusement, nous ne sommes pas toujours avec des gens de compagnie agréable. Il arrive parfois que des gens soient irritables, ce qui explique peut-être qu’une personne ait dit : « Plus j’apprends à connaître les gens, plus j’aime mon chien ! » Lorsqu’une relation ne nous procure aucune joie, nous avons tendance à en imputer la faute à l’autre ; puis nous nous excusons de les laisser pour aller trouver des gens qui nous plaisent.