Les cadenas d’amour
Les cadenas d’amour » sont un phénomène croissant. Des milliers de personnes amoureuses attachent ces cadenas d’amour à des ponts, à des portes et à des clôtures, partout dans le monde : en France, en Chine, en Autriche, en République tchèque, en Serbie, en Espagne, au Mexique, en Irlande du Nord. Des couples gravent leurs noms sur un cadenas avant de l’attacher dans un lieu public pour symboliser leur amour éternel. Les autorités de certains monuments désapprouvent cela en raison du danger potentiel, dans la mesure où un nombre trop important de cadenas se retrouve attaché. Certains pensent qu’il s’agit d’actes de vandalisme, tandis que d’autres les considèrent comme une forme d’art et une image de l’amour scellé à jamais.
Il m’a trouvé
Le film Amazing Grace nous ramène à la fin des années 1700. Il raconte l’histoire de William Wilberforce, un politicien mû par sa foi en Christ à consacrer son argent et son énergie à l’abolition de l’esclavage en Angleterre. Dans une des scènes de ce film, le majordome de Wilberforce trouve celui‑ci en train de prier. Le majordome lui demande : « Vous avez trouvé Dieu, monsieur ? » Et Wilberforce de lui répondre : « Je crois qu’il m’a trouvé. »
Prompt… et lent
Si vous êtes actif sur un média social quelconque (Facebook, Twitter, blogue, etc.), il vous est sûrement arrivé de lire quelque chose qui vous a fait bouillir de colère. Je ne crois pas qu’il existe un moyen d’avoir des conversations sérieuses sur des sujets controversés sur la toile. Est-ce même possible ?
Service fidèle
Ayant servi sous les drapeaux durant la Première Guerre mondiale, C. S. Lewis connaissait bien le stress associé au service militaire. Dans un discours public qu’il a donné durant la Seconde Guerre mondiale, il a décrit avec éloquence les épreuves que le soldat doit vaincre : « La crainte procède de l’adversité sous toutes ses formes et est omniprésente dans la vie du soldat en service actif. Comme la maladie, elle nous menace de souffrance et de mort. Comme la pauvreté, elle nous menace d’un mauvais logement, de froid, de chaleur, de soif et de faim. Comme l’esclavage, elle nous menace d’un dur labeur, d’humiliation, d’injustice et de règles arbitraires. Comme l’exil, elle nous sépare de tout ce que nous aimons. »
Équilibre essentiel
D’une voix tremblante, elle me parlait du problème qu’elle avait avec sa fille. Cette mère inquiète soupçonnait que son adolescente avait de mauvaises fréquentations. Elle a donc confisqué son téléphone mobile et elle la chaperonne partout où elle va. Mais leur relation est allée de mal en pis. Que devrait donc faire cette mère ?
Une mauvaise réputation
Pendant des siècles, l’Église a eu la triste réputation d’entretenir des querelles amères et des désaccords brutaux. Les différentes confessions se dressent les unes contre les autres, et les membres d’une même confession prétendent connaître l’interprétation juste de l’Écriture et la façon de la mettre en pratique. Aujourd’hui, plusieurs dirigeants chrétiens encouragent plus d’humilité et moins de divisions dans la pratique de notre foi en groupe.
Aime comme tu t’aimes
À la suite d’une fusillade ayant fait une douzaine de victimes, une écrivaine a déploré le fait que l’horrible événement n’a pas bénéficié d’une couverture médiatique ni de l’attention à l’échelle nationale. « Combien de morts aurait-il fallu pour que le pays prenne une pause ? », s’est plainte Cynthia McCabe sur un blogue. Alors que certaines personnes passent rapidement à autre chose après avoir eu une pensée sur le crime insensé et pour les proches des victimes, plusieurs individus, organismes et Églises font preuve de compassion envers ceux qui ont été touchés par la tragédie. Mon amie Heidi est figure parmi ceux qui – avec les membres de son Église locale – ont choisi de se souvenir des victimes de façon concrète.
Un Père aimant
Les parents étaient manifestement fatigués d’avoir dû traîner leurs deux enfants énergiques d’âge préscolaire dans les aéroports et les avions, et voilà que leur dernier vol était maintenant retardé. En regardant les deux petits garçons courir dans l’aire d’embarquement bondée, je me suis demandé comment leurs parents allaient s’y prendre pour garder leurs enfants calmes durant notre vol d’une demi‑heure à destination de Grand Rapids. Lorsque nous avons fini par monter dans l’avion, j’ai remarqué que le père et l’un de ses fils se trouvaient derrière mon siège. Puis j’ai entendu le père épuisé dire à son fils : « Et si je te lisais un de tes livres d’histoires ? » Durant tout le vol, ce père aimant a fait la lecture à son fils avec douceur et patience, le gardant calme et concentré par le fait même.
Bien-aimé
Debout près du corps de son frère aîné, il était visiblement rempli de douleur. Au poids de la mort s’ajoutait le fait de savoir que leur relation était la chose qui se rapprochait le plus de celle d’un père avec son fils. Son frère disait toujours : « Je t’aime », chaque fois qu’ils se séparaient. Mais leurs vies différentes, leurs argumentations tranchantes et l’absence de véritable intimité ont fait en sorte que cet homme en deuil se demande si son amour était réel.
Sur une colline au loin
Il m’arrive souvent de repenser à l’époque où mes enfants étaient jeunes. Un souvenir en particulier m’est très cher, celui de notre routine du réveil. Chaque matin, j’allais dans leurs chambres et je les appelais doucement par leur nom, leur disant que l’heure était venue de se lever et de se préparer à leur journée.