LES CÉLÈBRES PAIRES ont généralement quelque chose en commun. Elles forment la bonne combinaison de deux personnes qui s’entraident pour faire ensemble ce qu’elles n’auraient pu réaliser seules. En voici quelques exemples :

Muhammad Ali et Joe Frazier
Fred Astaire et Ginger Rogers
Abbott et Costello
Tom et Ray de Car Talk’s
Sherlock Holmes et Watson
Le justicier masqué et Tonto

Ensemble, ces duos évoquent en nous le souvenir d’un combat classique, d’une danse, d’une comédie, d’un génie de la solution de crimes et d’un héros d’enfance. Pourtant, aucun ne fait rien sans l’autre. Sans leur homologue, ou sans une relation similaire, ces personnalités ne seraient probablement jamais devenues célèbres.

La Bible nous fournit elle aussi sa propre liste de célèbres paires, incluant :

Adam et Ève
David et Goliath
Abraham et Lot
Samson et Dalila
Jacob and Ésaü

De plusieurs façons, chacun de ces duos est devenu célèbre lui aussi. Par contre, cette dernière liste mérite que l’on s’y attarde plus que la première. Les relations de la Bible font plus que divertir.
Elles oeuvrent ensemble pour nous révéler la vérité sur nous‑mêmes et notre Dieu.
Elles nous racontent du même coup l’histoire de fond de celui dont la venue allait finir par élever la chimie des célèbres paires à un tout nouveau rang. Cette personne, que nous savons maintenant être Jésus, est venue à nous sous forme d’une communication divine que l’apôtre Jean a désignée par l’expression « la Parole ». Dans le prologue de l’Évangile qui porte son nom, Jean a écrit : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. […] Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père » (Jean 1.1,14).
Jean a ensuite placé Jésus dans une série de paires oeuvrant ensemble pour élever la vérité et la grâce à leur ultime signification.

Jésus et Jean‑Baptiste : Ils se sont rarement montrés ensemble en public. Ces rares fois, ils ne l’ont pas été assez longtemps pour que Jean-Baptiste puisse dire en désignant Jésus du doigt : « C’est celui dont j’ai dit : Celui qui vient après moi m’a précédé, car il était avant moi » (1.15).
Quel genre de présentations est‑ce donc ? Le temps venu pour Jean‑Baptiste d’annoncer quelque chose comme : « Mesdames et messieurs, j’ai l’honneur de vous présenter celui que vous attendiez », il n’a pas dit ce à quoi beaucoup de gens se seraient attendu. Il n’a pas déclaré : « Et voici maintenant votre Roi tant attendu. » Au lieu de cela, il a déclaré : « Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (1.29).
Afin de poursuivre le récit de cette histoire étonnante, l’apôtre Jean a utilisé son prologue pour placer « l’Agneau de Dieu » dans un autre genre de relation.

Jésus et Moïse : Depuis que Moïse a disparu, près de 1500 ans plus tôt, il n’est apparu, de manière surnaturelle, qu’une seule fois avec Jésus. Cela s’est produit sur une montagne dans le nord d’Israël. À cette occasion, Moïse, qui avait vu le feu de Dieu brûler au sommet du mont Sinaï, a vu sur le visage de Jésus lors de la Transfiguration une lumière aussi éclatante que le soleil (Matthieu 17.1‑8). Bien qu’éphémère, cette apparition comportait une signification durable, car Jean‑Baptiste a affirmé : « [La] loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus‑Christ » (Jean 1.17).
Le moment était venu pour Moïse de ne plus être perçu comme l’espoir et la fierté d’Israël. C’était maintenant le temps pour le Sauveur rempli de grâce et de vérité d’éclipser le grand homme par qui la loi avait été donnée (5.45,46).

Jésus et son Père : Immédiatement après avoir dit que « la grâce et la vérité sont venues par Jésus‑Christ », l’apôtre nous a présenté la célèbre paire ultime. En faisant allusion à l’interaction de Jésus avec son Père, Jean a écrit : « Personne n’a jamais vu Dieu ; Dieu le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître » (1.18).
Plus tard, lorsque Jésus a parlé d’amener ses amis dans la maison de son Père, un de ses disciples portant le nom de Philippe lui a demandé : « Seigneur, montre‑nous le Père, et cela nous suffit. » À cela, Jésus a répondu : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père » (14.8,9).
Jésus a poursuivi en expliquant qu’il était venu démontrer en parole et en action que le Père qui est dans les cieux lui est semblable et qu’il est semblable à son Père (14.10,11).
La grandeur de leur coeur n’aurait pu se révéler davantage que dans le sacrifice qu’ils ont fait afin de payer le prix horrible de notre salut par l’expiation de nos péchés (2 Corinthiens 5.21 ; 1 Jean 2.1,2).
Père céleste, nous avons applaudi ceux qui nous ont divertis, mais nulle part n’avons‑nous trouvé qui que ce soit comme toi et ton Fils. Nous n’avons trouvé personne d’autre à adorer et de qui déclarer avec toute la création : « À celui qui est assis sur le trône, et à l’Agneau, soient la louange, l’honneur, la gloire, et la force, aux siècles des siècles ! » (Apocalypse 5.13.)