Our Authors

View All

Articles by Randy Kilgore

L’honneur rencontre l’honneur

La simplicité empreinte de solennité et de magnificence avec laquelle la relève de la garde se déroule devant la tombe du soldat inconnu au cimentière national d’Arlington m’a toujours impressionné. L’événement soigneusement orchestré constitue un hommage émouvant aux soldats dont le nom – et le sacrifice – n’est « connu que de Dieu ». Tout aussi émouvants sont les instants de marche militaire en privé lorsque la foule est partie : le va-et-vient incessant, heure après heure, jour après jour, malgré les pires intempéries.

Toujours aimé, toujours estimé

Nous servons un Dieu qui nous aime plus que nos oeuvres. Il est bien vrai que Dieu désire que nous veillions à nourrir notre famille et à prendre soin du monde qu’il a créé et nous a confié. Il s’attend à ce que nous nous mettions au service des faibles, de ceux qui ont faim, qui sont nus, qui ont soif et qui ont le coeur brisé autour de nous, au même titre que nous restions sensibles aux besoins de ceux qui n’ont pas encore accepté l’invitation du Saint‑Esprit à laisser entrer Christ dans leur vie.

Le pouvoir de paroles simples

Les visiteurs de mon père hospitalisé ont éclaté d’un rire gras. Il y avait dans la chambre deux vieux camionneurs, un ancien chanteur country, un artisan, deux fermières des environs et moi.

Le meilleur cadeau de tous

Lors d’une retraite d’hiver en Nouvelle‑Angleterre, un des hommes a demandé : « Quel a été votre plus beau cadeau de Noël entre tous ? »

L’amour sans frontières

Durant le mouvement des Boxeurs, qui s’est manifesté en Chine en 1900, des missionnaires assiégés dans une maison de T’ai Yüan Fu ont décidé qu’ils n’avaient d’autre chance de survie que de traverser à la course la foule même qui réclamait leur mort. Armes au point, ils sont parvenus à échapper immédiatement à la menace. Par contre, voyant que deux de ses étudiantes chinoises blessées n’avaient pas réussi à s’enfuir, Edith Coombs est retournée sur ses pas à la course et au péril de sa vie. Or, elle est parvenue à en sauver une, mais s’est fait tuer lorsqu’elle a trébuché en retournant chercher la seconde.

Changer des coeurs

Le dernier jour de la guerre de Sécession, l’officier Joshua Chamberlain était à la tête de l’armée de l’Union. Ses soldats se sont alignés de chaque côté de la route que l’armée des confédérés devait emprunter pour se rendre. Il aurait suffi d’une parole déplacée ou d’un geste agressif pour changer la paix tant attendue en massacre. Dans un geste aussi brillant qu’émouvant, Chamberlain a ordonné à ses troupes de saluer leurs adversaires ! Il n’y a pas eu la moindre raillerie, ni de propos incendiaires – que des fusils et des épées brandis en l’honneur des vaincus.

À un jet de pierre

En amenant de force une femme adultère à Jésus, les chefs religieux ne pouvaient savoir qu’ils l’amenaient ainsi à s’approcher à un jet de pierre de la grâce. Ils espéraient discréditer le Seigneur. Si Jésus leur disait de laisser aller cette femme, ils pourraient prétendre qu’il transgressait la loi mosaïque. Par contre, s’il la condamnait à mort, la multitude qui le suivait perdrait foi en ses paroles empreintes de miséricorde et de grâce.

Une douce influence

Plusieurs années avant de devenir le 26e président des États‑Unis (1901‑1909), Theodore Roosevelt a appris que son fils aîné, Theodore junior, était malade. Or, la cause de cette maladie lui a porté un coup terrible, car les médecins lui ont dit qu’il en était la cause. Ted souffrait d’un « épuisement nerveux » du fait que Roosevelt l’avait impitoyablement poussé à devenir le « battant » héroïque qu’il n’avait lui‑même pas été durant son enfance marquée par une santé fragile. En l’entendant, Roosevelt père a promis de lâcher prise : « À compter d’aujourd’hui, je ne presserai plus jamais Ted physiquement ou mentalement. »

Distractions tactiques

La toute première fois que ma femme et moi avons collaboré à un projet d’écriture, il nous est apparu cruellement évident que la tergiversation serait un obstacle de taille. Elle avait pour rôle de réviser mon travail et de me tenir à mon échéancier ; mon rôle semblait consister à la rendre folle. La plupart du temps, son sens de l’organisation et sa patience ont triomphé de ma résistance aux dates de tombée et au cap à maintenir.

S’attendre à Dieu

J'étais à bord d’une navette aéroportuaire à destination de mon vol de correspondance quand on a demandé au conducteur de « rester sur place ». Tout semblait indiquer que nous allions manquer notre vol, ce qui excédait un certain passager. Il s’en est donc pris au chauffeur, exigeant que celui‑ci fasse fi des ordres reçus « sous peine d’être traîné en justice ». C’est alors qu’un employé de la compagnie aérienne est arrivé à la course, un porte-documents en main. Devant l’homme outré, l’employé a brandi le porte-document d’un air triomphant. Après avoir repris son souffle, il a déclaré : « Vous avez oublié votre portedocuments. Je vous ai entendu dire combien votre réunion était importante, et je me suis dit que vous en auriez besoin. »