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Articles by Keila Ochoa

Un véritable parfum

Une parfumeuse new‑yorkaise se dit capable de reconnaître certaines combinaisons de senteurs et de deviner ainsi l’identité du parfumeur ayant créé la fragrance en question. Il lui suffit d’une seule respiration pour déclarer : « C’est l’oeuvre de Jenny. »

Tout nous vient de Dieu

J’avais 18 ans lorsque j’ai obtenu mon premier emploi à temps plein. J’ai alors appris une importante leçon au sujet de la discipline consistant à faire des économies. J’ai travaillé et économisé jusqu’à avoir assez d’argent pour toute une année d’école. Puis ma mère a dû se faire opérer d’urgence, et j’ai compris que j’avais à la banque de quoi payer son opération.

Veillez et priez

De ma fenêtre, je peux voir une colline de 1700 m de hauteur appelée Cerro del Borrego ou « colline de la Brebis ». Or, en 1862, l’armée française a envahi le Mexique. L’ennemi étant cantonné dans le parc central d’Orizaba, l’armée mexicaine est venue camper au sommet de cette colline. Le général mexicain a toutefois omis de poster une sentinelle pour garder l’accès au sommet. Tandis que les troupes mexicaines dormaient, les Français les ont attaquées, tuant 2000 soldats.

Parce que je l’aime

La veille du jour où mon mari devait rentrer d’un voyage d’affaires, mon fils a déclaré : « Maman ! Je veux que papa revienne à la maison. » Je lui ai demandé pourquoi, en m’attendant à ce qu’il mentionne les cadeaux que son père lui rapportait en général ou le regret qu’il éprouvait de ne pas pouvoir jouer à la balle avec lui. Il m’a cependant répondu sur un ton grave : « Je veux qu’il revienne parce que je l’aime ! »

Libérée de la crainte

La crainte s’insinue dans mon coeur contre mon gré. Elle y crée un sentiment de désespoir. Elle me vole ma paix et ma concentration. Qu’est‑ce que je redoute au juste ? Je m’inquiète de la sécurité de ma famille ou de la santé de mes êtres chers. Je panique devant la perte d’un emploi ou la cassure d’une relation. La crainte tourne mon regard vers l’intérieur et révèle un coeur qui a parfois du mal à faire confiance.

Le langage de l’amour

Lorsque ma grand‑mère est venue au Mexique en tant que missionnaire, il lui a été difficile d’apprendre l’espagnol. Un jour elle est allée au marché. Elle a montré sa liste d’épicerie à la fille qui l’aidait, en lui disant : « C’est en deux langues », mais elle a employé le mot lenguas plutôt qu’idiomas. Les ayant entendues, le boucher a présumé que ma grand‑mère voulait acheter deux langues de vache. Or, elle n’a compris son erreur qu’une fois rentrée à la maison. Elle n’avait jamais fait cuire de langue de boeuf auparavant !

Servir Christ

Une amie m’a dit un jour : « Je suis secrétaire. Quand je le dis aux gens, il arrive parfois qu’ils me regardent avec une certaine pitié. Mais quand je leur dis de qui je suis la secrétaire, ils ouvrent tout grand les yeux avec admiration ! » Autrement dit, la société définit souvent certains emplois comme étant moins importants que d’autres, à moins que ceux‑ci concernent des gens riches ou célèbres.

Des larmes et des rires

L’année dernière, lors d’une retraite, j’ai retrouvé des amis que je n’avais plus vus depuis longtemps. Nous avons ri ensemble en savourant nos retrouvailles, mais j’ai aussi pleuré, car ils m’avaient beaucoup manqué.

Pourquoi moi ?

Ruth était une étrangère. C’était une veuve. Elle était pauvre. Dans bien des régions du monde, on la considérerait aujourd’hui comme une moins que rien n’ayant aucun avenir.

Brillez

Une fillette se demandait ce qu’un saint pouvait bien être. Un jour, sa mère l’a donc conduite dans une grande cathédrale pour lui montrer les superbes vitraux aux scènes bibliques. Devant tant de beauté, elle s’est écriée : « Maintenant, je sais. Les saints, c’est des gens qui laissent passer la lumière à travers eux ! »