Dans le jardin
Mes ancêtres étaient des pionniers dans le Michigan. Ils ont défriché la terre, l’ont cultivée, et ont planté des potagers et vergers pour récolter des aliments en vue de nourrir leurs familles. Ce goût agraire s’est transmis au fil des générations. Mon père, qui a grandi dans une ferme du Michigan, aimait le jardinage, ce qui peut expliquer pourquoi j’aime jardiner et sentir l’odeur du sol fertile. Cultiver des plantes qui produisent de belles fleurs et prendre soin des rosiers qui ornent et parfument notre jardin avec tant de beauté sont pour moi d’agréables passe-temps. S’il n’y avait pas de mauvaises herbes, ce serait merveilleux !
Le bilan
C’est à ce temps‑ci de l’année que je vais voir mon médecin pour qu’il fasse mon bilan de santé annuel. Même si je me sens bien et que je crois n’avoir aucun problème de santé, je sais que les bilans de routine sont importants, car ils peuvent révéler des problèmes cachés qui, s’ils le restent, risquent d’empirer au point de devenir de graves ennuis de santé. Je sais qu’en donnant à mon médecin l’autorisation de découvrir et de traiter les problèmes cachés, je peux améliorer mes chances de vivre vieux et en bonne santé.
Sur une colline au loin
Il m’arrive souvent de repenser à l’époque où mes enfants étaient jeunes. Un souvenir en particulier m’est très cher, celui de notre routine du réveil. Chaque matin, j’allais dans leurs chambres et je les appelais doucement par leur nom, leur disant que l’heure était venue de se lever et de se préparer à leur journée.
À la recherche de la sagesse
Tous les printemps, les collèges et les universités tiennent une cérémonie de remise des diplômes afin de célébrer la réussite des étudiants qui ont terminé leurs études et qui ont acquis leur diplôme. Après avoir traversé l’estrade, ces diplômés entrent dans un monde riche en défis à relever. Le simple fait de posséder des connaissances supérieures ne leur suffira pas. Pour réussir dans la vie, il leur faudra encore mettre en pratique avec sagesse tout ce qu’ils ont appris.
Accès auprès de Dieu
La technologie est une bénédiction sous des formes variées. Besoin d’une information au sujet d’un problème de santé ? Il suffit d’aller sur Internet pour obtenir immédiatement une liste d’options qui serviront à orienter vos recherches. Besoin d’entrer en communication avec un ami ? Il suffit de lui envoyer un texto, un courriel ou un mot sur Facebook. Néanmoins, la technologie peut parfois s’avérer contrariante. L’autre jour, je devais accéder à des renseignements relatifs à mon compte de banque et l’on m’a posé toute une suite de questions de sécurité. Incapable de me remémorer les réponses exactes, je n’ai pu accéder à mon propre compte. Ou encore, réfléchissez aux fois où une conversation importante a été interrompue à cause d’une pile de téléphone cellulaire à plat sans que vous ayez pu la reprendre avant d’avoir trouvé une prise dans laquelle le brancher.
Vie parfumée
Je suis reconnaissant que Dieu nous ait donné l’odorat afin que nous puissions jouir des nombreuses fragrances de la vie. Je réfléchis à tout le bonheur que me procure une chose aussi simple que l’arôme frais et invitant de l’après-rasage. Ou encore, la douce senteur du gazon fraîchement tondu au printemps. Je savoure particulièrement le fait d’être assis dans le jardin lorsque le parfum délicat de mes roses préférées emplit l’air. Et puis il y a les arômes savoureux de mets délicieux.
SIMPLEMENT FAIRE CONFIANCE
Lorsque nos enfants étaient jeunes, les amener chez le médecin était une expérience intéressante. La salle d’attente était remplie de jouets avec lesquels ils pouvaient s’amuser et de revues pour enfants que je pouvais leur lire. Jusquelà, il n’y avait pas de problème. Par contre, dès que je les prenais dans mes bras pour les faire entrer dans le cabinet, tout changeait. Soudain, leur plaisir se transformait en peur lorsque l’infirmière s’approchait d’eux avec en main la seringue nécessaire à leur vaccination. Plus elle approchait, plus ils resserraient leur étreinte autour de mon cou pour que je les réconforte, espérant probablement recevoir du secours, sans savoir que l’on agissait au mieux de leurs intérêts.
LE POUVOIR DE SURVIVRE
Enfant, j’avais un punching-bag de plastique gonflable, presque aussi haut que moi, qui arborait un visage peint. Mon défi consistait à le frapper assez solidement pour qu’il reste au tapis, mais j’avais beau m’y exercer de toutes mes forces, il revenait toujours immédiatement à la verticale. Son secret ? Il avait au bas une masse de plomb qui le gardait toujours debout. Les voiliers fonctionnent selon le même principe. La masse de plomb de leur gouvernail permet au lest de les garder en équilibre et debout dans de forts vents.
SON CHOIX
Lorsque nos enfants étaient petits, je priais souvent avec eux après que nous les avions bordés. Avant de prier, par contre, je m’assoyais parfois au bord de leur lit pour parler avec eux. Je me rappelle d’ailleurs avoir dit à Libby, notre fille : « Si je pouvais mettre en rang toutes les petites filles de 4 ans du monde, je passerais devant elles à ta recherche. Après les avoir toutes vues, je te choisirais pour fille. » Cela dessinait toujours un grand sourire sur les lèvres de Libby, car elle se savait spéciale.
LA VIE BIEN ARROSÉE
J’ai un ami qui vit dans un ranch des grands espaces du Montana. La route qui mène chez lui serpente à travers des contrées sauvages et arides. En approchant de son ranch, on ne peut s’empêcher de remarquer les bandes contrastantes d’arbres verdoyants et d’une végétation pleine de vie ornant sa propriété. Une des meilleures rivières à truites d’Amérique du Nord la traverse, et tout ce qui pousse près de ses berges profite d’une source inépuisable d’eau vitale.